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« On ne naît pas chrétien, on le devient », par le card. Bagnasco

« On ne naît pas chrétien, on le devient », par le card. Bagnasco

« On ne naît pas chrétien, on le devient », a fait observer le président de la conférence épiscopale italienne (CEI), lors du congrès international « Jésus notre contemporain », organisé à Rome du 9 au 11 février,

à l’initiative du Comité pour le projet culturel de la CEI.

Rappelant que la foi n’est pas un « acquis »,  mais une « rencontre » – avec le Christ – qui doit être « suscitée » et « soutenue », le cardinal Angelo Bagnasco, a réaffirmé l’urgence d’une nouvelle vague d’évangélisation pour redonner de la « fluidité » à sa transmission.

Contrairement à l’Afrique, à l’Asie et à l’Amérique, où l’on peut toucher du doigt « la fraîcheur du christianisme » et où les jeunes Eglises se multiplient à « un rythme vertigineux »,  a relevé l’archevêque de Gênes, l’Europe connaît une baisse d’ardeur, faisant du christianisme quelque chose « d’acquis et d’insipide » dont « nous sommes les répétiteurs fatigués ».

Il a fait remarquer qu '« en Europe, quand on parle de Jésus, on perçoit comme une étrange réticence : une sorte de lassitude, de scepticisme contagieux ».

Or, « on ne naît pas chrétien, on le devient », a-t-il fait observer, et pour que les hommes d’aujourd’hui deviennent « d’authentiques chrétiens », il faut leur faire rencontrer à nouveau le Christ, par l’annonce de l’Evangile.

Car l’Evangile n’est pas « un système d’articles de foi et de percepts moraux, encore moins  un programme politique, mais bien une personne : Jésus-Christ, parole définitive de Dieu fait homme », a-t-il ajouté.

Parler de Dieu, éduquer à la foi, pour que les hommes d’aujourd’hui rencontrent le Christ et le remettent au centre de leur vie : c’est ce que proposent les nouvelles orientations pastorales de l’Eglise italienne.

A ce propos, le cardinal Bagnasco a cité l’Exercice du christianisme deKierkegaard, insistant sur la « contemporanéité » de Jésus comme « condition de la foi ou plus exactement comme définition de la foi ».

 « Des siècles sont passés depuis que Jésus a marché sur terre, a-t-il fait remarquer en citant le philosophe, mais il n’est pas de ces faits qui, une fois passés, se dissipent dans l’histoire, tombant longtemps dans l’oubli. S’il y a encore de la foi sur terre, sa présence terrestre ne se réduira jamais à un événement du passé, mais s’il devait ne plus en y avoir, alors cette vie terrestre du Christ ne serait plus qu’un événement très lointain ».

« Jésus est le Sauveur et il l’est tout au long de l’histoire », a continué le président de la CEI : face à un certain « ternissement » de l’image du Christ, imputable  à certains courants spirituels à fond agnostique qui l’ont réduit à un rôle de « maître intérieur », de « mythe », de « source de réconfort » pour calmer les crises existentielles », il est impératif de le rappeler.  Et en cela, le rôle de l’Eglise est essentiel : « Il n’y a pas de Christ sans Eglise », a déclaré le cardinal Bagnasco.

« Séparer le Christ de son Eglise conduit à une falsification tant de l’un que de l’autre. Le Christ sans l’Eglise est une réalité facile à manipuler et vite déformée selon les goûts de chacun. Et vice-versa une Eglise sans le Christ se réduit à une structure purement humaine et en tant que telle en une structure de pouvoir », a-t-il averti.

Le président de la CEI a déploré un certain «  réductionnisme médiatique » qui « saisit bien peu de l’aspect mystérieux de l’Eglise et de sa volonté de se conformer au Christ », en en faisant souvent une lecture exclusivement  « politique ».

« Se convertir au Christ doit aller de pair avec une insertion plus profonde dans son Eglise », a-t-il  insisté: l’Eglise aussi est appelée à cet effort de conversion tous les jours, car elle-même peut être « blessée par la réalité du péché », dans la mesure où elle accueille en son sein à la fois « des saints et des pécheurs ».

Salvatore Cernuzio
zenit

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).