Dans un message publié à l’occasion de la « Journée mondiale du refus de la misère », ce 17 octobre 2013, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, fait observer que « la tâche est considérable ».
Car « si le niveau de la pauvreté a beaucoup baissé, les progrès ont quant à eux été inégaux » et aujourd’hui « plus de 1,2 milliard de personnes dans le monde vivent toujours dans une pauvreté extrême ».
« Trop de gens, dénonce Ban Ki-moon, surtout des femmes et des filles, continuent de se voir refuser l’accès à des soins de santé et à des services d’assainissement adéquats, à une éducation de qualité et à un logement décent. Trop de jeunes n’ont pas d’emploi et n’ont pas non plus les compétences qu’exige le marché ».
En outre, ajoute-t-il, « ce sont les plus pauvres qui subissent le plus durement les conséquences du changement climatique et de la perte de biodiversité ».
Le Secrétaire général invite à « redoubler d’efforts pour écouter ceux dont on n’entend souvent pas la voix, et pour agir en leur faveur – ceux qui vivent dans la pauvreté, et parmi eux en particulier les autochtones, les personnes âgées, les handicapés, les chômeurs, les migrants et les minorités ».
Il s’agit d’ « entendre les appels de ceux qui sont marginalisés et y répondre » pour « aboutir à l’inclusion active et véritable de ceux qui vivent dans la pauvreté » et finalement « édifier un monde durable de prospérité et de paix, de justice et d’équité – et une vie de dignité pour tous », conclut Ban Ki-moon.
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