Bonté et réconciliation
« Soyez toujours des hommes et des femmes de bonté, de réconciliation, de sainteté de vie chrétienne et de paix », a-t-il exhorté notamment fidèles de la province.
Le cardinal s’est attardé en particulier sur le temps liturgique de l’Avent : « Au début de chaque nouveau cycle annuel, la Liturgie sacrée invite l’Eglise à renouveler son annonce divine à tous les peuples et le résume en deux mots : « Dieu vient »… Non pas au passé (« Dieu est venu ») ni au futur (« Dieu viendra ») mais bien au présent : « Dieu vient » », a-t-il expliqué.
« Ceci implique un présent continu, c’est-à-dire un acte toujours continu. Cela est arrivé, cela arrive actuellement et ceci sera le cas également à l’avenir. En tous ces moments, « Dieu vient ». Proclamer simplement ces deux mots équivaut à annoncer Dieu Lui-même qui est essentiellement le « Dieu qui vient » », a-t-il ajouté, estimant que « le temps de l’Avent invite tous les croyants à devenir davantage conscients de cette vérité et à agir en conséquence ».
Poursuivre l’évangélisation
Le cardinal s’est réjoui par ailleurs du « centenaire de l’évangélisation de cette terre bénie, où de saints missionnaires, religieux et religieuses, ont littéralement dépensé leur vie afin de faire naître cette Eglise à Arua ».
Pour lui, ce centenaire est l’occasion de « s’arrêter pour réfléchir, pour prier et pour rendre grâce à Dieu avec un sens de gratitude envers tous ceux qui ont porté l’Evangile en ce lieu ».
Il a fait observer que cette œuvre d’évangélisation est désormais « entre les mains » des baptisés, qui ont « le devoir sacré de continuer cette œuvre, chacun selon l’appel et la grâce que Dieu leur a confiés : en tant qu’évêques, en tant que prêtres, en tant que personnes consacrées et en tant que fidèles laïcs ».
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