Le patriarche maronite Béchara Raï a effectué en week-end une tournée pastorale dans la région de Batroun, qui a été pour lui un véritable pèlerinage aux sources. Le couvent Saint-Jean-Maron, à Kfar Hay, est en effet le premier siège patriarcal maronite,
fondé par saint Jean Maron lui-même, en l’an 600, soit quelque 200 ans après la mort de l’anachorète Maroun, qui a donné son nom à la communauté. Ce couvent abrite également une relique de saint Maron.
Au cours de ses déplacements, le patriarche a inlassablement prêché la recomposition du lien ecclésial entre les maronites et le dépassement des clivages politiques. « Le monde arabe bouillonne, a notamment affirmé le patriarche. Il cherche un nouveau sens à sa vie. De notre côté, au Liban, que nous soyons musulmans ou chrétiens, nous sommes invités à être solidaires les uns des autres et à faire de cette solidarité un message au monde arabe. Nous devons faire du Liban le lieu effectif de la rencontre et de la diversité des civilisations, des cultures, des opinions, des religions et des communautés. Mais tout cela dans un seul but, fonder la civilisation de la communion et de l’amour. »
Au cours de ses déplacements, le patriarche a inlassablement prêché la recomposition du lien ecclésial entre les maronites et le dépassement des clivages politiques. « Le monde arabe bouillonne, a notamment affirmé le patriarche. Il cherche un nouveau sens à sa vie. De notre côté, au Liban, que nous soyons musulmans ou chrétiens, nous sommes invités à être solidaires les uns des autres et à faire de cette solidarité un message au monde arabe. Nous devons faire du Liban le lieu effectif de la rencontre et de la diversité des civilisations, des cultures, des opinions, des religions et des communautés. Mais tout cela dans un seul but, fonder la civilisation de la communion et de l’amour. »
Le Liban, a insisté le patriarche tout au long de son séjour, est « un facteur de stabilité » dans le monde arabe. « Nous n’acceptons pas qu’on nous dicte notre devenir », a-t-il dit, tout en admettant qu’une « vision nouvelle » et un « nouveau langage démocratique » sont à réinventer au Liban.
L'orient le jour