dans son homélie lors de la Messe de l'Annonciation du Seigneur, vendredi dernier, à la cathédrale.
Estimant qu'une « vraie démocratie » n'est possible que si elle se base sur un État ayant un « concept juste » de la vie, en la défendant dès le premier instant de sa conception jusqu'à sa mort naturelle, le cardinal Cipriani a souligné qu'il ne saurait exister « ni privilèges ni exceptions » et « qu'aucune autorité ne saurait légitimement l'imposer ou le permettre ».
« Une saine politique doit pouvoir soutenir la famille », a-t-il ajouté, mais « une parole d'encouragement ne suffit pas », il faut que cette « appréciation pour la vie » se manifeste à travers des « faits concrets ».
« Personne ne peut s'immiscer dans une famille : paysanne, pauvre ou riche quelle qu'elle soit », a-t-il lancé, qualifiant de « cyniques » ceux qui considèrent que « le contrôle de la natalité et la pilule du lendemain » sont réservés aux riches et non aux pauvres.
« On ne tue ni les riches, ni les pauvres », a-t-il insisté, « on éduque dans la famille », en formant les enfants à « un usage responsable » de leur sexualité.
Le droit à la vie, a t-il rappelé, est le premier des droits humains qui comprend aussi celui de l'enfant à « grandir dans le sein maternel », à « vivre dans une famille unie et dans un environnement favorable au développement de sa propre personnalité », à « évoluer en intelligence et liberté » à travers « la recherche et la connaissance de la vérité », à « fonder librement une famille et éduquer librement ses enfants ».
zenit