Il a appelé les catholiques à s'engager de plus en plus en faveur de la vie, surtout en cette période de carême.
« Comment un pasteur peut-il se taire quand le monde arrive à une chose aussi grave comme commencer à jouer avec la vie et parler d'avortement? », a-t-il demandé.
« L'Église accourt auprès de chaque femme pour l'aider, la pardonner et l'encourager, mais ne saurait se taire devant une barbarie de ce genre. Une société qui ne se réveille pas du crime de l‘avortement est une société qui a un cancer », a-t-il déclaré dans son homélie.
Le massacre aujourd'hui de millions de créatures dans le monde, au moment où celles-ci sont les plus faibles et se trouvent dans un lieu pourtant aussi sûr que le ventre maternel, et le fait que tant de voix approuvent cet attentat contre la vie, sont, pour le cardinal Cipriani, le signe que la société a perdu sa dimension humaine.
Le prélat a ensuite rappelé que la vie humaine est, selon le « langage de la nature humaine », issue du mariage entre un homme et une femme pour toute la vie, comme l'enseignent la Doctrine sociale de l'Église et le catéchisme de l'Église catholique.
Et ce message « n'est pas seulement celui de l'Église catholique », a-t-il ajouté. « Nos frères évangéliques sont totalement partisans de cette défense de la vie et du mariage ».
« L'être humain, la vie, le mariage et la famille » sont les « bases de la civilisation », a-t-il conclu. « Ne les détruisons pas ! ».
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