à l'islam et à épouser un musulman dans la ville de Rahim Yar Khan (dans le sud du Punjab), rapporte Fides. Et l’Italie intervient en sa faveur auprès du Pakistan.
Paul Bhatti, conseiller spécial du premier ministre pour les affaires des minorités religieuses, a indiqué à Fides que : « La famille de la jeune femme est sous notre protection. Nous avons intéressé le ministre provincial pour les minorités du Punjab, le catholique Kamran Michael, et ouvert une enquête avec les autorités locales et les forces de l'ordre de Rahim Yar Khan, afin de vérifier la véracité de cette affaire. Nous tenterons de parler avec la jeune femme, de vérifier quelle est sa volonté et de résoudre la question de manière pacifique. Si nous constatons que Farah est retenue contre sa volonté, nous demanderons l'intervention des plus hautes autorités du gouvernement fédéral ».
Ces jours derniers, se sentant en danger et menacés, les membres de la famille de Farah ont demandé l'aide de la « All Pakistan Minorities Alliance », ONG engagée dans la défense des minorités religieuses au Pakistan. L'association, fondée par le défunt Shahbaz Bhatti et actuellement présidée par son frère, Paul Bhatti, a donné asile à la famille de Farah à Islamabad et a confié le cas à ses avocats.
Entre temps, en Italie, un certain nombre de parlementaires appartenant à différents groupes politiques, ont soulevé le cas devant le parlement (au cours de la séance n° 486 du 15 juin). La Commission des affaires étrangères de la chambre des députés a adressé une lettre à l'ambassadeur du Pakistan en Italie, signalant le cas de Farah. Elle a également invité le gouvernement italien à intervenir auprès du gouvernement pakistanais.
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