Après une nouvelle analyse budgétaire, la fédération d'organisations catholiques d'aide, qui a son siège au Vatican, a révisé son programme d'aide d'urgence à la hausse, estimant à 10,5 millions d'euros le montant de la somme nécessaire pour affronter les actions prévues dans cette première phase d'urgence.
En août dernier, Caritas internationalis comptait sur un budget de 4,3 millions d'euros. Mais au fil des semaines, les experts du réseau Caritas, aux côtés de Caritas Pakistan, ont évalué en détail la portée de la tragédie et revu à la hausse l'ampleur des dégâts et des besoins, ainsi que le nombre de sinistrés nécessitant une aide d'urgence.
La nature de l'intervention du réseau Caritas reste inchangée, sa priorité principale étant d'aider les victimes sous la forme d'assistance en abris, vivres, eau potable et services d'hygiène, soins de santé, reconstruction des infrastructures et protection des groupes vulnérables, comme femmes et enfants.
Les zones d'intervention de Caritas sont : Nowshera et Malakan, à la frontière nord-est; Sibi, au Balouchistan ; Khan, Râja pur et Okara, dans le Punjab ; Kashmore, Jamshoro, Dadu et Shikarpur, au Sindh ; Shangla et Kohat ; Swat, Shangla et Kohistan, dans le nord du pays ; Nahaki, dans la zone de Peshawar.
D'après les estimations de Caritas, 70% du pays est inondé et l'on compte plus de 1.600 morts, tandis que le nombre des victimes et des personnes déplacées s'élève à près de 21 millions. Aujourd'hui la zone la plus sinistrée est le sud du Pakistan, surtout la province de Sindh, avec plus de 4 millions de victimes, 300.000 maisons détruites et 50.000 cultures sous l'eau.
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