Benoît XVI invite les baptisés à se fortifier dans la foi pour transformer le monde, en disant : «Seule la foi peut transformer l'égoïsme en joie et renouer des rapports justes avec notre prochain et avec Dieu».
Benoît XVI a commenté les paraboles de la miséricorde – lues ce dimanche dans l'Eglise catholique – avant la prière de l'angélus, en présence de quelque 4000 visiteurs, à Castel Gandolfo. Le pape a aussi mentionné la fête du saint Nom de Marie, rétablie à ce 12 septembre par le pape Jean-Paul II.
Le pape identifie le Bon Pasteur au Christ : « Le pasteur qui retrouve la brebis perdue est le Seigneur même qui prend sur lui, par la Croix, l'humanité pécheresse pour la racheter ».
Commentant ensuite la troisième parabole, celle du fils prodigue, le pape fait observer le chemin intérieur accompli par le jeune fils en citant sa première encyclique : « Les paroles qu'il prépare pour son retour nous permettent de connaître la portée du pèlerinage intérieur qu'il accomplit alors… Il rentre « à la maison », en lui-même et chez son père » (cf. Benoît XVI, « Jésus de Nazareth ». Tome 1, « Du baptême dans le Jourdain à la Transfiguration », Paris, Flammarion 2007).
Puis le pape cite l'interprétation de saint Augustin : « C'est le Verbe lui-même qui te crie de revenir ; le lieu du calme imperturbable c'est là où l'amour ne connaît pas d'abandons » (Confessions, IV, 11.16). « 'Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers' (Lc 15,20) et, rempli de joie, il fit préparer une fête ».
Le pape interpelle les baptisés en disant : « Comment ne pas ouvrir notre cœur à la certitude que, tout en étant pécheurs, nous sommes aimés de Dieu ? Il ne se lasse jamais de venir à notre rencontre, il fait toujours lui-même en premier le chemin qui nous sépare de lui ».
Le pape appelle à une conversion authentique en disant : « Le repentir est la mesure de la foi et grâce à lui, on revient à la Vérité (…). Seule la foi peut transformer l'égoïsme en joie et renouer des rapports justes avec notre prochain et avec Dieu».
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