Dans une interview à Radio Vatican, le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, à l'origine de l'organisation du Parvis des Gentils à Paris, a affirmé avoir confié ce projet au Collège des Bernardins,
« Le Saint-Siège est seulement venu déposer une semence, un germe. Il faut maintenant le faire fleurir », a affirmé le cardinal en reconnaissant que choisir Paris pour cette initiative avait été « un pari un peu risqué » mais que l'initiative avait été un vrai succès.
« Mon impression est triple – a estimé le cardinal Ravasi : d'une part, la rencontre à Paris a été par excellence la rencontre avec une ville-symbole qui dans la tradition est la ville de la laïcité, et donc de la liberté, de l'indépendance entre l'Eglise et l'Etat et, je dois dire que cette rencontre a révélé, au contraire, une attention et une sensibilité particulières ».
« Une seconde considération concerne les thèmes qui ont tous été de haut niveau et se sont déroulés dans différents lieux, avec des interventions différentes mais aussi avec beaucoup de passion », a ajouté le cardinal.
Il a enfin souhaité que « cette rencontre de Paris devienne vraiment un modèle » à « transcrire sous d'autres formes pour d'autres villes ». « A l'avenir, il faudra non seulement affronter l'athéisme et les questions posées par les non-croyants, mais aussi peut être la superficialité, l'absence de questions vis-à-vis de la foi », a-t-il ajouté.
Marine Soreau
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