dans un édito consacré à la 26e édition des JMJ.
Dans son texte, il rappelle l’image d’un Benoît XVI « fouetté par la pluie battante et protégé à grand-peine par quelques parapluies blancs » qui affirme à ses collaborateurs « qu’il souhaite rester » malgré les bourrasques, et soutenir ainsi « ces jeunes entassés et trempés dans l’espace immense de l’aéroport de Cuatro Vientos ».
Il exprime ainsi, « par un geste de courage simple et serein, sa relation avec ces jeunes : la juventud del Papa », affirme Gian Maria Vian. Ce n’est peut-être « rien de plus qu’un signe », a-t-il ajouté, mais un signe « chargé de signification pour une vérité profonde qui renvoie à l’essentiel : l’affection pour le pape, toujours mieux connu sous ses traits authentiques ».
« Le pape avec les jeunes, donc, contra viento y marea (contre vents et marées), comme l’a intitulé de manière suggestive « La Razón », le quotidien qui a donné le plus d’espace à la rencontre ». Avec le pape, ils ont été « ensemble sous la pluie et ensemble sous le soleil » à Cuatro Vientos, lors de la messe de clôture des JMJ avec des centaines de prêtres, évêques et des dizaines de cardinaux.
« La signification religieuse et spirituelle, très claire dans les paroles de Benoît XVI, est donc le résultat principal et le plus authentique de la Journée mondiale », a encore ajouté le directeur de L’Osservatore Romano. « Mais un événement qui a aussi attiré, avec des commentaires en général favorables après une méfiance initiale, l’attention des médias internationaux ».
Cela était arrivé – a-t-il rappelé – lors de la visite du pape au Royaume Uni, qui fut « précédée par une série d’articles injustes et négatifs qui ont laissé la place à un consensus quasi unanime — et c’est le mérite indiscuté de beaucoup de journaux britanniques d’avoir su changer d’opinion — pour mettre en évidence l’humilité du pape et sa capacité agréable de s’adresser à tous, se faisant comprendre aussi des fidèles non-catholiques ».
« Des polémiques et des protestations, il y en a eu », a-t-il ajouté, mais elles ont été « marginales ». « Les journées de Madrid, en somme, ont été un succès reconnu par les médias, surtout espagnols ». Et cela grâce à ses « protagonistes » c’est-à-dire avant tout « Benoît XVI et sa juventud, et puis naturellement les organisateurs et, last but not least, l’Espagne : le roi Juan Carlos, avec la famille royale, le gouvernement et les diverses autorités ».
Marine Soreau
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