Devant les problèmes exposés durant la première semaine des discussions synodales, il est clair aux yeux du cardinal Nycz, que les problèmes urgents posés à l’Eglise aujourd’hui à travers le monde sont les mêmes (sécularisme, relativisme, subjectivisme, privatisation de la religion). Mais ce qui change ce sont les destinataires, et les « occasions » pour tenter d’y remédier.
Ainsi, en Pologne, le problème de « l’initiation à la foi, à la prière, aux sacrements, à la communauté », soulevé au fil des interventions, pourrait être surmonté en exploitant au mieux les opportunités qui s’offrent aux paroisses et aux écoles sur tout le territoire, en y renforçant la catéchèse.
Comme l’a rappelé le cardinal Erdö, dit-il, dans les écoles polonaises, « nous mettons en avant non seulement l’enseignement de la religion, mais nous essayons en plus d’y introduire la catéchèse ». Ainsi, dans la plupart des régions polonaises, 90 % des élèves participent au catéchisme.
Mais cela crée une « disproportion » entre les participants au catéchisme et les participants à la vie sacramentelle de l’Église qui, selon lui, est « pour la nouvelle évangélisation un grand défi » et « pour la catéchèse à l’école une grande opportunité et responsabilité », tant pour les jeunes que pour les adultes.
Il faut donc que la catéchèse à l’école soit « pleinement utilisée », qu’il y ait auprès des catéchistes et des animateurs des groupes paroissiaux une vraie « formation à l’évangélisation ».
L’archevêque de Varsovie compte beaucoup sur l’Année de la foi, pour donner un nouveau souffle à tout cela, et accueille avec satisfaction la création récente de nombreuses « écoles de Nouvelle évangélisation » dans les diocèses et dans les académies ecclésiales et catholiques du pays.
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