national de la Vierge Noire de Jasna Gora, le 2 février dernier, selon une tradition qui remonte à la période de la deuxième République polonaise (1918-1939).
Durant la conférence, organisée dans la chapelle du Rosaire, Mgr Nowak a rappelé quelques passages de l'exhortation post-synodale « Verbum Domini » et du livre « Lumière du monde » de Benoît XVI, soulignant que « Dieu s'est fait connaître dans le dialogue », qu'Il nous parle « à travers sa parole » et « nous demande une réponse ».
Ainsi, a-t-il ajouté, « Dieu parle au parlement en tant que communauté représentante de la patrie » et « Il travaille » en quelque sorte avec lui, invitant les parlementaires à « s'unir » à Lui. Il s'agit donc de conversations « personnelles » avec les députés, mais qui ont « une dimension sociale ».
Mgr Nowak a ensuite parlé de ce que devrait être la mission des politiques affirmant que « l'homme qui travaille au parlement a une vocation sociale et une vocation pour les autres ».
Il a passé en revue les problèmes auxquels est aujourd'hui confrontée la société polonaise : le rationalisme radical qui méprise l'homme et la dictature du relativisme éthique.
A ce propos, l'archevêque polonais a souligné que « l'Eglise ne saurait se taire sur les questions de moralité sociale », dans la mesure où elle est responsable du salut de l'homme, de son développement intégral dans une perspective temporelle et éternelle.
Il a déploré l'objectif destructeur du processus de sécularisation et du laïcisme en cours dans la société polonaise, vis-à-vis de la tradition religieuse et de la culture chrétienne, et l'existence d'une « intolérance diffuse due à de la tolérance négative », quand on nie par exemple la présence du crucifix dans les écoles publiques.
Mgr Nowak a enfin exhorté les parlementaires à promouvoir des politiques favorables à la famille, en tant que cellule fondamentale de la société et base pour le développement du pays.
don Mariusz Frukacz
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