Les intervenants, provenant de divers centres académiques de pays comme la France, l’Allemagne, les États-Unis, l’Ukraine et la Pologne, ont affronté la question de l’éthique, en particulier, sa présence dans la culture mondiale, en politique et dans la sphère sociale.
Parmi les questions soulevées : le dialogue interreligieux dans le magistère du bienheureux Jean-Paul II, la liberté religieuse dans la politique européenne, éthique et loi, la théologie africaine du dialogue, l’éthique en médecine.
« La réflexion sur la présence de l’éthique en politique, dans la culture et dans la société, est très importante et nécessaire dans un monde qui a ôté de sa pensée et de la 'praxis' la loi naturelle, la loi divine, et le décalogue », a souligné Mgr Ireneusz Skubis, rédacteur en chef de l’hebdomadaire catholique Niedziela.
Selon le père Stanisław Łupiński, recteur de l’Académie polonaise à Czestochowa, une réflexion sur la présence et la qualité du dialogue dans divers secteurs de la vie offre des réponses aux questions de l’homme d’aujourd’hui.
Le symposium a aussi permis de débattre des principes éthiques dans la diplomatie, et les participants ont présenté aussi la situation des chrétiens dans les pays de la révolution arabe.
L'ambassadeur de Croatie en Pologne, a souligné que l'activité diplomatique est limitée sans éthique et sans respect de la dignité humaine et des droits de l’homme.
« L’honnêteté, la sincérité, la vérité sont les armes d’un bon diplomate », a-t-il souligné.
Le congrès comptait deux invités d’honneur : le cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque métropolitain de Cracovie, et Mgr Stanislaw Nowak, archevêque métropolitain de Czestochowa.
don Mariusz Frukacz
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