Benoît XVI évoque avec gratitude son voyage de mai dernier au Portugal.
Benoît XVI a reçu ce vendredi le nouvel ambassadeur du Portugal près le Saint-Siège, M. Manuel Tomás Fernandes Pereira, qui lui a présenté ses lettres de créance.
Le pape a dit sa gratitude pour l'accueil reçu lors de son voyage de mai dernier à Fatima et Porto : « Je ne pourrais jamais oublier l'accueil chaleureux que j'ai reçu ni cette attention respectueuse accordée à mes propos ».
A propos des rapports entre l'Eglise et l'Etat, le pape a redit que l'Église catholique tient à toujours respecter les domaines spécifiques qui relèvent de la responsabilité des États.
Il a encouragé les catholiques du Portugal à contribuer efficacement au « bien commun » et aux « grandes causes » humaines.
Pour le pape, la société portugaise tout entière ne retirera que des avantages d'une telle « collaboration respectueuse » et d'une « compréhension loyale entre l'Église et le pouvoir civil ».
Il a mentionné le concordat signé sous le pontificat de Jean-Paul II pour favoriser une telle collaboration et il a pris acte de l'annonce faite par l'ambassadeur de nouveaux efforts pour une « mise en œuvre plus complète de l'accord dans les domaines où l'Eglise agit au sein de la société portugaise ».
A propos de l'enseignement social catholique, le pape a insisté sur le fait que l'Église promeut « des valeurs nécessaires à la vie sociale et privée », sans aucune « ambition politique », mais « par fidélité à la mission » que Dieu lui a confiée.
La mission de l'Eglise est donc « de nature morale et religieuse » et si elle ne propose pas « des modèles de société », elle vise plutôt « à transformer les coeurs et les esprits afin que l'homme puisse découvrir ou reconnaître la plénitude de la vérité ».