D'après des informations de l'agence Ecclesia, les signataires de la pétition estiment qu'il faudrait revoir cette loi sur la pratique de l'avortement face au manque de « conseil » proposé aux femmes qui ont l'intention d'avorter.
« Il n'y a pas de consentement éclairé », a fait valoir la FPV en remettant jeudi dernier la pétition « Voyons écoutons et lisons – nous ne pouvons pas ignorer » au président du parlement de l'assemblée nationale portugaise, Jaime Gama, puisque les femmes « se contentent de remplir un formulaire avant de se voir remettre un plan pour rejoindre la clinique où elles subiront l'intervention ».
« Après 4 ans, nous assistons à une réalité dramatique qui laisse les femmes et les hommes de plus en plus seuls et abandonnés à leur sort », lit-on dans le texte de la pétition.
Le texte affirme que tous les professionnels du secteur sanitaire (indépendamment de l'objection de conscience) doivent pouvoir « intervenir dans le processus d'assistance aux femmes enceintes ».
La Fédération demande à l'assemblée de la République de « reconnaître le fléau de l'avortement qui, du nord au sud, ravage le pays depuis 4 ans, détruisant des enfants, des femmes, des familles, et l'économie, provoquant chômage et dépression ».
Elle demande des « mesures législatives » pour « défendre la vie humaine dès sa conception, la maternité et les plus vulnérables en terme de « vraie » solidarité sociale ».
Dans un communiqué envoyé à l'agence d'information de l'Église au Portugal, la présidente de la FPV, Isilda Pegado, affirme que ces quatre dernières années ont « confirmé une mauvaise décision dont on devra, un jour, constater les causes », en allusion au référendum qui a ouvert la voie à la dépénalisation de l'avortement dans le pays, le 11 février 2007.
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