Elèves et personnel des trois séminaires ont été reçus par le pape jeudi matin, 26 janvier, en la salle Clémentine du palais apostolique du Vatican. Il s’agit du séminaire pontifical régional Pie XI d’Assise, du séminaire régional Saint-Pie X de Cantazaro et du séminaire interrégional de Naples, dont le regroupement, a dit le pape, a favorisé « un saut de qualité », apportant aux futurs prêtres et à leur formation : « connaissance », «collaboration » et « enrichissement ».
Pour le pape, cette formule de « regroupement », placée sous la direction de la compagnie de Jésus, constitue, dans l’expérience ecclésiale des futurs prêtres, « un instrument efficace » de communion et un « trait d’union » entre les directives de l'Eglise universelle et les exigences locales.
Le contexte culturel actuel nécessite, a souligné le pape, « une solide formation philosophique et théologique », permettant de bien « connaître et comprendre la structure interne de la foi dans sa totalité et de répondre aux questions de l'homme contemporain ».
Cela dit, l'étude de la théologie ne saurait être détachée d’une vie intense de prière, a-t-il ajouté, car il est « effectivement indispensable » qu'il y ait « une intégration harmonieuse » entre le ministère, l'activité pastorale, et la vie spirituelle du prêtre.
Cet équilibre entre « le cœur et l’intellect », entre « l’âme et le corps », a insisté Benoît XVI, est important chez le prêtre pendant « toute son existence ».
Et pour atteindre cet équilibre, il faut que la dimension « humaine » des candidats » soit particulièrement soignée, afin qu’ils soient « des hommes de Dieu face aux gens », a-t-il ajouté.
« Le prêtre doit avant tout être un homme de Dieu, a dit le pape, il est donc fondamental que son rapport avec Dieu en Jésus-Christ se fasse tant durant sa formation que durant sa vie sacerdotale ».
En conclusion, Benoît XVI a faite sienne la recommandation de Jean XXIII disant : « Avant d'être des prêtres cultivés, éloquents, à la page, il faut des prêtres saints et sanctificateurs ». Le pape a souligné le caractère actuel de ces propos à un moment où « l'Eglise a plus que jamais besoin de témoins crédibles, qui véhiculent la sainteté par leur vie même ».
Isabelle Cousturié
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