«L'homme qui place sa confiance dans le Seigneur ne craint pas les adversités de la vie, ni même la réalité inéluctable de la mort : c'est l'homme qui a acquis ‘un coeur sage', comme les saints», déclare Benoît XVI.
Benoît XVI a en effet évoqué les fêtes liturgiques de différents saints et les célébrations importantes du mois d'août lors de l'angélus du 1er août 2010, depuis le balcon de la cour du palais apostolique de Castel Gandolfo.
L'Osservatore Romano en langue française a publié la traduction de l'allocution de Benoît XVI dans son édition du 3 août dernier.
A propos de saint Ignace de Loyola (fête le 31 juillet), fondateur de la Compagnie de Jésus, le pape a précisé : « Ayant vécu au XVIe siècle, il se convertit en lisant la vie de Jésus et de saints au cours d'une longue convalescence provoquée par une blessure subie au combat. Il fut si impressionné par ces pages qu'il décida de suivre le Seigneur ».
A propos de saint Alphonse Marie de Liguori (fête le 1er août), fondateur des rédemptoristes, le pape a rappelé qu'il a vécu au XVIIIe siècle, et qu'il « a été proclamé patron des confesseurs par le vénérable Pie XII » : « Il eut la conscience que Dieu veut que tous soient saints, chacun naturellement selon son propre état ».
A propos de saint Eusèbe, premier évêque du Piémont, le pape a souligné qu'il était un « ardent défenseur de la divinité du Christ ». Le pape lui a consacré une audience générale le 17 octobre 2007.
Et à propos de saint Jean-Marie Vianney, le curé d'Ars, le pape a rappelé qu'il vient de guider « par son exemple » toute l'Année sacerdotale et il a de nouveau confié « tous les pasteurs de l'Eglise » à son intercession.
Mais surtout, le pape a souligné que « l'engagement commun de ces saints » a été de « sauver les âmes » et de « servir l'Eglise » selon « leurs charismes respectifs » et qu'ils ont contribué « à la renouveler et à l'enrichir ».
« Ces hommes, a souligné le pape, ont acquis ‘un coeur sage' (cf. Ps 89, 12), accumulant ce qui ne se corrompt pas et écartant ce qui change irrémédiablement dans le temps : le pouvoir, la richesse et les plaisirs éphémères. En choisissant Dieu, ils ont possédé tout ce qui était nécessaire, ayant déjà un avant-goût de l'éternité au cours de leur vie terrestre (cf. Qo 1-5) ».
Commentant l'évangile du dimanche (Lc 12, 13), le pape a souligné que « l'homme insensé de la Bible est celui qui ne veut pas se rendre compte, à partir de l'expérience des choses visibles, que rien ne dure pour toujours, mais que tout passe : la jeunesse comme la force physique, les avantages comme les postes de pouvoir. Faire dépendre sa vie de réalités aussi passagères est donc insensé ».
« Au contraire, a-t-il affirmé, l'homme qui place sa confiance dans le Seigneur, ne craint pas les adversités de la vie, ni même la réalité inéluctable de la mort : c'est l'homme qui a acquis ‘un coeur sage', comme les saints ».
Le pape a voulu mentionner « d'autres célébrations importantes », et tout d'abord « l'indulgence dite de la Portioncule ou ‘le Pardon d'Assise', que saint François obtint, en 1216, du Pape Honorius III », le 4 août.
Il a aussi mentionné, le 5 août, l'anniversaire de la dédicace de la basilique romaine de Sainte-Marie-Majeure en disant : « Nous honorerons la Mère de Dieu acclamée sous ce titre au cours du Concile d'Ephèse de 431 ».
Et au vendredi 6 août, Benoît XVI a relevé la date anniversaire « de la mort du Pape Paul VI », le jour de la fête de la Transfiguration du Christ : « La date du 6 août, considérée comme le point culminant de la lumière d'été, fut choisie pour signifier que la splendeur du Visage du Christ illumine le monde entier », a rappelé le pape.
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