Pour le Saint-Siège, la sécurité mondiale ne doit pas dépendre des armes nucléaires, au contraire, il faut démanteler les arsenaux nucléaires.
Le secrétaire du Vatican pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamaberti est intervenu sur ce thème le 29 septembre, à Vienne, au cours de la 52e session de la conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui réunit les représentants de 145 Etats, jusqu'à demain.
Le Saint-Siège invite, au nom de « l'avenir de l'humanité », à « reprendre avec une plus grande détermination le démantèlemnet progressif et concordé des armes nucléaires existant ».
Il considère que le Traité interdisant les essais nucléaires (CTBT) est un « outil important » sans compter son « potentiel d'applications civiles et scientifiques ».
« Le Saint-Siège est convaincu, a déclaré Mgr Mamberti, qu'en travaillant ensemble, la signature, la ratification, et l'entrée en vigueur du Traité représentera un grand pas en avant pour l'avenir de l'humanité, et pour la protection de la terre, de l'environnement confié à nos soins par le Créateur ».
Le Saint-Siège invite donc à « prendre conscience de façon plus lucide de l'appartenance commune à l'unique famille humaine », et à « s'engager pour que la coexistence pacifique sur la terre reflète de plus en plus cette conviction dont dépend l'instauration d'une paix vraie et durable ».
Mais Mgr Mamberti soulignait aussi la nécessité de « travailler ensemble de façon constructive » pour la sécurité nucléaire et l'usage pacifique et sûr de la technologie atomique et pour le désarmement nucléaire en vue de la « sécurité mondiale ».
Il s'agit non seulement d'adhérer aux instruments internationaux visant à « lutter contre le terrorisme nucléaire », mais aussi de travailler pour « une culture de la vie et de la paix » qui promeuve efficacement « le développement intégral des peuples ».
ROME, Jeudi 2 octobre 2008 (ZENIT.org)