En 2007, le « Denier de Saint-Pierre » a recueilli près de 50 millions d'euros (80 millions de dollars US). Ces offrandes sont destinées aux œuvres de charité du pape. La collaboration la plus importante vient des Etats-Unis.
C'est ce qu'annonce un communiqué diffusé par le Conseil des cardinaux pour l'étude des problèmes d'organisation et des finances du Saint-Siège, qui s'est réuni au Vatican les 3 et 4 juillet, sous la présidence du cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat.
Le communiqué rappelle que le Denier de Saint-Pierre « est constitué par l'ensemble des offrandes destinées à assister le pape dans sa mission apostolique et caritative » (cf. également le site du Vatican).
En particulier, il « comprend la collecte effectuée dans les Eglises particulières surtout à l'occasion de la solennité des saints Pierre et Paul, les contributions des instituts de vie consacrée, des sociétés de vie apostolique et des fondations, ainsi que les dons de fidèles individuels ».
Selon ce rapport, « au cours de 2007 sont parvenus des dons pour un total de USD 79.837.843 ». Ce montant est en baisse par rapport à celui de l'année 2006 qui était de 101.900.192,71 dollars.
« Le Saint-Père a destiné le Denier à des interventions caritatives en faveur des populations de divers pays du monde frappés par des catastrophes de différente nature, au soutien de nombreuses initiatives des communautés ecclésiales du Tiers-monde et à l'aide aux Eglises locales les plus pauvres », souligne le communiqué.
La contribution des catholiques des Etats-Unis, poursuit le rapport, représente 28,29% du montant, soit 18.725.327 USD.
Vient ensuite l'Italie, avec 13,04 % (8.632.171), l'Allemagne avec 6,08 % (4.026.308 dollars), l'Espagne avec 4,10 % (2.715.524 dollars), la France avec 3,68 % (2.436.935 dollars), l'Irlande avec 3,33 % (2.205.917 dollars), le Brésil avec 2,18 % (1.441.987 dollars), et la République de Corée avec 1,60 % (1.055.701 dollars).
Le communiqué précise par ailleurs qu'une « offrande de USD 14.309.400 d'un donateur souhaitant conserver l'anonymat, est également parvenue au Saint-Siège ».
ROME, Mercredi 9 juillet 2008 (ZENIT.org)