Le premier congrès international sur la rhétorique biblique et sémitique s'est ouvert lundi à l'université pontificale Grégorienne de Rome et s'achèvera ce jeudi 18 septembre.
Ce congrès est « un moyen privilégié de rencontre et d'échanges pour ceux qui travaillent dans cette discipline », est-il expliqué dans le site web relatif à l'événement. Destiné avant tout à ceux qui pratiquent l'analyse rhétorique biblique et sémitique, il est également ouvert à « tous ceux qui sont intéressés par ce type d'approche concernant le texte biblique (et autres textes sémitiques, notamment du Coran), pour lequel les phénomènes de composition constituent la porte du sens ».
La rencontre est organisée par la Société internationale pour l'étude de la rhétorique biblique et sémitique (RBS), une association sans but lucratif fondée à Rome en 2006.
Elle a été ouverte par le cardinal Albert Vanhoye, s.j., jadis recteur de l'Institut pontifical biblique et secrétaire de la commission pontificale biblique, pionnier dans le domaine de l'analyse rhétorique biblique et président émérite de la RBS.
Parmi les orateurs figurent Pietro Bovati, professeur ordinaire à l'Institut pontifical biblique de Rome, Michel Cuypers, chercheur à l'IDEO (Institut dominicain d'études orientales) du Caire, Benoît Standaert, moine de l'abbaye bénédictine de St. André à Bruges (Belgique), et Roland Meynet, professeur ordinaire de théologie biblique à l'université pontificale Grégorienne.
Interviennent également aux travaux Jacek Oniszczuk, professeur de la Faculté de théologie à l'université pontificale grégorienne, Thierry Grandjean, chercheur au CARRA (Centre d'Analyse des Rhétoriques Religieuses de l'Antiquité) de l'Université Marc Bloch de Strasbourg (France), Luísa Maria Almendra, professeur de la faculté de théologie à l'université catholique de Lisbonne (Portugal), Roberto Di Paolo, directeur de l'institut supérieur des sciences religieuses « G. Toniolo » de Pescara (Italie), Giorgio Paximadi, professeur de la faculté de théologie à l'université de Lugano (Suisse).
La RBS se consacre à l'étude des œuvres littéraires sémitiques, surtout dans le domaine biblique (Nouveau et Ancien Testament), mais dans le domaine aussi d'autres textes sémitiques, notamment de l'islam, pour « relever et décrire les lois spécifiques de la rhétorique ayant présidé à l'élaboration des textes, et non moins importante que celle du monde grec et latin, dont la civilisation occidentale est l'héritière ».
L'objectif de la Société est de promouvoir et soutenir les projets de recherche, « analyses de textes sémitiques selon les procédures de l'analyse rhétorique sémitique, ou enquêtes sur les lois de cette rhétorique », les échanges entre les chercheurs et les universités qui travaillent dans cette discipline de la rhétorique biblique et sémitique et les publications fruits de leurs recherches.
ROME, Mercredi 17 septembre 2008 (ZENIT.org)