On pense notamment aux deux évêques d'Alep enlevés le 22 avril dernier: l’évêque grec-orthodoxe, Boulos Yazigi, et Youhanna Ibrahim, le métropolite syriaque orthodoxe.
Après la prière de l’angélus, le pape s’est fait grave en partageant son « inquiétude vive et souffrante » face à la persistance du conflit « qui depuis plus de deux ans enflamme la Syrie et touche spécialement la population civile ».
« Cette situation tourmentée de guerre porte en elle des conséquences tragiques : mort, destruction, dommages économiques et environnementaux considérables, mais aussi la plaie des enlèvements », a-t-il poursuivi en en appelant « à l’humanité des ravisseurs afin qu’ils libèrent les victimes ».
Assurant de sa « prière » et de sa « solidarité » pour les personnes enlevées et pour leurs proches, il a encouragé la foule à « prier toujours pour notre bien aimée Syrie », où la population « aspire à la paix dans la justice et dans la compréhension ».
Le pape a cependant conclu sur une note positive : « Il y a tant de situations de conflits dans le monde, mais il y a aussi tant de signes d’espérance. Je voudrais encourager les récents pas accomplis dans divers pays d’Amérique Latine vers la réconciliation et la paix. Accompagnons-les par notre prière. »
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