Le prix a été remis à la religieuse, de l’Ordre de la Consolata, présidente de l’association « Plus jamais esclaves / Slaves no more », lors d’une cérémonie officielle à Bruxelles, le 15 octobre 2013. L’Association « Slaves no more » aide les femmes victimes de la prostitution à retourner dans leurs pays d’origine et a déjà aidé plus de 16.000 femmes depuis 1998.
Pour sœur Eugenia Bonetti, le Prix « est offert à toutes ces religieuses qui jour après jour peinent » dans la centaine de maisons d’accueil familiales ouvertes en Italie « pour aider ces personnes à reconstruire leur vie, leur réalité ».
« Nous réalisons ces rapatriements assistés à travers un projet de réintégration sociale et de travail, en collaboration avec l’Usmi et avec la Caritas italienne, et grâce aux fonds que nous recevons de la Conférence épiscopale italienne », précise sœur Eugenia Bonetti au micro de Radio Vatican.
Pour la religieuse, « ce sont vraiment les clients qui favorisent, alimentent et soutiennent la prostitution ». Elle appelle à travailler pour « se réapproprier une culture de respect, de dignité, de relation » afin de « redonner à ces personnes la dignité, la liberté, l’identité et l’égalité ».
« Nous avons eu l’opportunité de rencontrer le pape », ajoute sœur Eugenia Bonetti : « Nous lui avons demandé qu’un jour de l’année soit dédié à la réflexion et à l’attention sur l’exploitation sexuelle des êtres humains. Ceci l’a beaucoup touché et à un certain moment il nous a demandé : « Mais que suggérez-vous ? « Nous avons répondu : « le jour de sainte Bakhita – 8 février – car elle était une esclave. »
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