Ce centre réunira plusieurs institutions de formation. Il sera basé à Munich, en Allemagne, et il sera opérationnel immédiatement pour les 3 années à venir.
L’initiative, indique un communiqué des organisateurs, a reçu le soutien de différentes Congrégations du Saint-Siège et de la Secrétairerie d'État. Elle constituera un « catalyseur » pour le développement d’une « culture de l’écoute et de la guérison » à l’intérieur de l’Église.
Le symposium doit rassembler des représentants de 110 Conférences épiscopales et les supérieurs généraux de plus de 30 ordres religieux mais aussi des experts en psychologie, droit canon, théologie et ministère pastoral. Ils partageront leurs connaissances avec les participants, afin de promouvoir une « réponse cohérente et globale » de la part de l’Église .
Durant cette rencontre, une victime d’abus sexuels s’adressera aux participants pour témoigner de la nécessité que les victimes soient « écoutées ».
Ce symposium constitue aussi une réponse à la Lettre Circulaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui, en mai dernier, a demandé à tous les diocèses de développer « des procédures appropriées pour assister les victimes de ces abus » et pour « éduquer la communauté ecclésiastique à la protection des mineurs ». Le cardinal William Joseph Levada, préfet de ce dicastère participera à l’événement.
La conférence de presse de présentation aura lieu à l’Université pontificale grégorienne demain, vendredi 3 février, à 16h. Une autre rencontre avec la presse est prévue à l’issue des travaux jeudi prochain, 9 février à 16h30.
Isabelle Cousturié
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