Le projet doit être « approfondi » au cours des prochaines semaines, a précisé le P. Lombardi, tout en indiquant que seulement alors le pape prendrait sa « décision finale » et qu’il la communiquerait au moment et de la façon qu’il retiendrait comme « plus opportuns ».
Benoît XVI, indiquaient certaines rumeurs, aurait eu le projet d'annoncer ce voyage à l'occasion de la messe qu’il doit présider le 12 décembre au Vatican, pour marquer le bicentenaire de l’indépendance des pays d’Amérique latine, et en la fête de Notre Dame de Guadalupe, Impératrice des Amériques.
Le P. Lombardi précise que les nonces apostoliques au Mexique et à Cuba ont été chargés de communiquer aux plus hautes autorités civiles la « volonté du pape » de rendre visite à ces deux Nations.
Benoît XVI, ajoute-t-il, est « heureux de répondre à l'attente du peuple mexicain ». Car le pape s'est déjà rendu au Brésil, et maintenant les pays latino-américains « de langue espagnole » désiraient une visite du pape « pour eux », et le Mexique est « le plus peuplé » d’entre eux.
Géographiquement, le P. Lombardi fait aussi remarquer la proximité de Cuba et du Mexique : ils se trouvent « dans la même direction, par rapport à Rome » et il est donc « plus logique de réunir ces deux pays dans un seul voyage plutôt que d’autres qui auraient demandé un itinéraire plus long et plus complexe ».
Comme le trajet sera lui-même « long », ajoute le P. Lombardi, la visite ne pourra pas comporter « de nombreuses étapes », mais un petit nombre ayant « une valeur symbolique et pastorale ». Il faudra aussi tenir compte de « l’altitude », ce qui fait déconseiller une visite du pape à Mexico même : les alternatives « les meilleures » seront retenues.
Enfin, le P. Lombardi a rappelé la mission continentale d’évangélisation lancée après la conférence d’Aparecida, à laquelle le pape a participé, il y a quatre ans. Ce sera donc maintenant l’occasion pour Benoît XVI « d’encourager toute l’Eglise dans cette grande tâche », également dans le cadre de « la préparation à la célébration de l’Année de la foi ».
Anita S. Bourdin
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