Au moment où l'assemblée générale de l'Unesco procédait jeudi, place Fontenoy, à la confirmation de l'élection de la première femme directeur général, Mme Irina Bukova, une pétition libanaise circulait dans la salle et les coulisses de la conférence.
C'est notre confrère Rajeh Khoury, membre du conseil exécutif de l'organisme national de l'Unesco à Beyrouth, organisme responsable de la communication, qui faisait signer ce document aux délégués arabes et étrangers
Il s'agit d'une requête à soumettre à l'Unesco et à l'ONU proposant la création d'un tribunal international permanent pour juger les responsables de tous les attentats commis contre des journalistes, au Liban, dans la région et dans le monde entier.
La pétition – qui a été déjà signée par de nombreux délégués arabes et européens – souligne en préambule que les journalistes du monde entier sont à l'avant-garde de la recherche de la vérité et de la défense de la culture et de la civilisation.
Une telle instance, poursuit la pétition, donnerait à la presse et à tous ceux qui travaillent dans le domaine de la communication des garanties et l'assurance d'un plein exercice de la mission du journaliste dans la recherche de la vérité et l'information libre et, partant, la consolidation des libertés et de la paix mondiale.
À l'issue d'un débat portant sur les contraintes et les difficultés auxquelles font face les journalistes aux quatre coins du monde, notre confrère Rajeh Khoury a affirmé, dans une intervention : « Si l'on convient que l'un des objectifs les plus nobles est celui d'œuvrer à réaliser la paix dans le monde sur la base de l'édification de ce qui est désormais connu comme étant "la société du savoir" (…), il est important de se rappeler que les journalistes et les hommes de communication sont les artisans de la connaissance dans le monde. Par conséquent, a-t-il ajouté, les tueurs de journalistes sont en même temps les assassins du savoir et de la paix. Il est triste de constater que l'on aura rarement entendu autre chose que des paroles de condamnation figurant dans des communiqués de type littéraire pour dénoncer de tels crimes. »
À cela, la déléguée du Niger répondra que « l'opinion publique observe quand même une minute de silence », au moment où une majorité de délégations approuvait les propos de M. Khoury. La réponse de ce dernier ne tardera pas à venir : « Il n'est plus approprié, ni acceptable de se contenter de faire face à ces crimes en observant une minute de silence », a-t-il insisté, avant de demander à l'Unesco de lancer un cri de révolte contre ces assassinats. Cette réaction n'a pas manqué d'inciter le président vénézuélien de la session à lancer un appel invitant les délégations à se lever pour observer une minute de silence à la mémoire des journalistes assassinés, une première dans l'histoire de l'Unesco.
À noter que l'ambassadeur libanais au sein de l'Unesco se chargera de coordonner une action avec ses homologues arabes en vue de soumettre la proposition au Conseil de sécurité des Nations unies.
Il s'agit d'une requête à soumettre à l'Unesco et à l'ONU proposant la création d'un tribunal international permanent pour juger les responsables de tous les attentats commis contre des journalistes, au Liban, dans la région et dans le monde entier.
La pétition – qui a été déjà signée par de nombreux délégués arabes et européens – souligne en préambule que les journalistes du monde entier sont à l'avant-garde de la recherche de la vérité et de la défense de la culture et de la civilisation.
Une telle instance, poursuit la pétition, donnerait à la presse et à tous ceux qui travaillent dans le domaine de la communication des garanties et l'assurance d'un plein exercice de la mission du journaliste dans la recherche de la vérité et l'information libre et, partant, la consolidation des libertés et de la paix mondiale.
À l'issue d'un débat portant sur les contraintes et les difficultés auxquelles font face les journalistes aux quatre coins du monde, notre confrère Rajeh Khoury a affirmé, dans une intervention : « Si l'on convient que l'un des objectifs les plus nobles est celui d'œuvrer à réaliser la paix dans le monde sur la base de l'édification de ce qui est désormais connu comme étant "la société du savoir" (…), il est important de se rappeler que les journalistes et les hommes de communication sont les artisans de la connaissance dans le monde. Par conséquent, a-t-il ajouté, les tueurs de journalistes sont en même temps les assassins du savoir et de la paix. Il est triste de constater que l'on aura rarement entendu autre chose que des paroles de condamnation figurant dans des communiqués de type littéraire pour dénoncer de tels crimes. »
À cela, la déléguée du Niger répondra que « l'opinion publique observe quand même une minute de silence », au moment où une majorité de délégations approuvait les propos de M. Khoury. La réponse de ce dernier ne tardera pas à venir : « Il n'est plus approprié, ni acceptable de se contenter de faire face à ces crimes en observant une minute de silence », a-t-il insisté, avant de demander à l'Unesco de lancer un cri de révolte contre ces assassinats. Cette réaction n'a pas manqué d'inciter le président vénézuélien de la session à lancer un appel invitant les délégations à se lever pour observer une minute de silence à la mémoire des journalistes assassinés, une première dans l'histoire de l'Unesco.
À noter que l'ambassadeur libanais au sein de l'Unesco se chargera de coordonner une action avec ses homologues arabes en vue de soumettre la proposition au Conseil de sécurité des Nations unies.