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par « un appel pressant » aux jeunes catholiques de ces pays à « ne pas se décourager » et à « devenir un ferment » au sein de « communautés parfois lasses et démotivées ».
La rencontre, organisée du 3 au 6 mars, en préparation aux prochaines JMJ du 16 au 21 août, à Madrid, en Espagne, réunissait sept conférences épiscopales ainsi que le nonce apostolique à Chypre, le patriarche latin de Jérusalem, l'Observateur permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l'Europe à Strasbourg et divers experts (cf. ZENIT 2 mars 2011).
Marquée par des temps de prière et par de nombreuses occasions de rencontre avec les diverses communautés catholiques locales, avec les consacrés et avec les jeunes, la réunion a eu aussi une dimension œcuménique, avec la visite au métropolite Georges de Paphos et la communication du métropolite Isaïe de Tamassos sur la situation des jeunes orthodoxes à Chypre, souligne un communiqué du Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE).
Le thème de la rencontre a été développé par le père Eric Jacquinet, responsable de la section Jeunes du Conseil pontifical pour les laïcs, et le père Francesco Pierpaoli, Directeur du centre Jean Paul II de Lorette, avant les interventions de chaque conférence épiscopale.
« Chers jeunes catholiques, même si vous êtes minoritaires dans vos pays, ne vous découragez pas ! » soulignent les évêques dans leur appel aux jeunes catholiques des pays du sud-est européen, à la fin de la rencontre. « « Vous n'êtes pas les seuls à croire et à espérer dans le Christ. Une marée immense de jeunes espère dans le Christ, aime le Christ, a confiance dans le Christ ».
« Nous connaissons vos difficultés : difficultés pour les familles détruites, difficultés pour trouver un emploi stable, difficultés devant l''éclipse du sens de Dieu' dans la société où vous êtes appelés à vivre, difficultés à cause du mauvais exemple de certains adultes… », énumèrent entre autres les évêques dans leur appel.
Mais, malgré ces obstacles, poursuivent-ils, « nous avons une immense confiance en vous, dans votre générosité innée, dans votre refus de suivre passivement les modes du moment, dans votre sensibilité aux souffrances d'autrui, dans votre sens de la justice, dans la recherche de la paix et la soif de vérité qui vous caractérise » ; « Bien valorisé, tout cela peut représenter une immense force de renouveau dans nos communautés ».
« Créer des relations, créer des ponts » dans une société multiculturelle, multireligieuse et multiethnique : c'est ce qu'attendent de tous ces jeunes les évêques du sud est de l'Europe qui les appellent à « pardonner les torts » que leurs pères ont subis, à « surmonter avec la douceur du Christ » les situations tragiques qui ont marqué le passé.
« Vous êtes appelés à réaliser ce en quoi les générations qui vous ont précédés ont parfois échoué », ajoutent-ils.
En marge de leur rencontre, les évêques, rapporte le CCEE, ont également visité des villages maronites de la partie Nord de l'île « en signe de solidarité avec la communauté maronite qui, comme c'est le cas aussi pour d'autres communautés chrétiennes, souhaiterait retourner dans les villages, une question fondamentale pour la vie et pour l'avenir de la communauté ».
Mais cette rencontre, rapporte le CCEE, a également été une occasion pour « rappeler et confier à la miséricorde du Seigneur Mgr Luigi Padovese, ancien président de la Conférence épiscopale de Turquie, qui participait habituellement à ces réunions, sauvagement assassiné en juin dernier ».
Les participants ont tenu à exprimer leur solidarité et leur communion avec l'Église en Turquie et avec toutes les Églises en difficulté.
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