Antélias, 13 décembre 2002
Au cours de la réunion ordinaire habituellement tenue par l’observateur de l’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban, il s’est arrêté cette semaine sur plusieurs questions concernant les libertés publiques et médiatiques sur les plans libanais et arabe, notamment :
1 – La continuité de la fermeture de la chaîne « MTV » et de la radio « Mont Liban » tel est toujours le cas, constitue un point noir dans l’histoire de la vie médiatique au Liban. Pour cela l’Union espère que les responsables au pouvoir législatif, l’exécutif et le pouvoir judiciaire oeuvrent à rouvrir ces deux chaînes médiatiques avant qu’il ne soit trop tard. De même, l’Union appelle toutes les institutions médiatiques à ne pas renoncer à pratiquer tous genres de pressions légitimes en vue de sauver les multimédias libanais menacés, et de sauvegarder les droits de milliers de pères de familles menacés de chômage et d’émigration.
2 – L’Union condamne ce que les libertés académiques dans les universités libanaises encourent à cause de l’intervention de politiques catégoriques et de sédimentations des actions milices dans l’administration, et à cause de la non – ratification des budgets financiers nécessaires à la bonne action des institutions académiques. Ce qui inquiète sur l’avenir de l’éducation et du savoir au Liban est représenté par l’aggravation du phénomène de la diffusion des universités privées tels des champignons, et leur manque du minimum des conditions nécessaires, ce qui les rend plus proches à des institutions commerciales qu’à des institutions confidents du message de l’éducation et de la science, capital réel du Liban. Cela intervient dans la jouissance des citoyens de leurs droits essentiels de l’éducation juste, et du progrès social dans le cadre de la dignité, la liberté et la justice sociale.
3 – Sur le plan régional, l’Union s’étonne du silence des masses médias arabes vis-à-vis des massacres israéliens contre le peuple palestinien et les communautés chrétiennes et islamiques dans les territoires sacrés. Elle s’étonne aussi de la violation scandaleuse du droit de vivre et de la liberté de la croyance à partir d’attaques militaires organisées sur les régions de culte, et les citoyens isolés, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées, les membres des institutions sociales telle que dernièrement l’attaque de l’employé de l’Agence britannique de secours des réfugiés, Iyan John Hook.
L’Union voit dans la laideur et la pratique de ce crime une volonté israélienne claire pour effrayer les membres des associations humaines mondiales qui sont en faveur du peuple palestinien opprimé, et pour les interdire d’aider ce dernier dans sa tragédie continue.
4 – Face à ce qu’un pays arabe frère tel que l’Iraq encourt des attaques des Etats-Unis dominées par un esprit d’hégémonie et d’une aveugle volonté de contrôler les ressources pétroliers, sans considérer le restrictif humain et moral, l’Union s’étonne que la plupart des masses médias arabes restent silencieux, tels certains gouvernements, pour ne pas dire qu’ils sont complices avec ces derniers, contre un peuple frère condamné à affronter seul la plus féroce force de l’histoire moderne.
Face à cette situation tragique, l’Union appelle toutes les masses médias arabes à casser l’étau de silence parfois imposé, en vue de hausser le massage du média vers le niveau de l’expression humaine, à savoir l’expression nationale civilisée requise dans telles conditions décisives dans lesquelles passe la région. De plus, le média libanais doit rester l’exemple et à l’avant – scène.
Traduit par : Joyce Tary