de libération du Seigneur (LRA), annonce l’agence vaticane Fides.
Sœur Angélique Namaika recevra le Prix le 30 septembre 2013, à Genève. Le 2 octobre, elle rencontrera le pape François à Rome.
Pour Antonio Guterres, Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, duquel dépend le Prix, sœur Angélique Namaika est « une véritable héroïne » : elle « démontre qu’une personne seule peut changer les vies de familles lacérées par la guerre ».
« Le Centre pour la réintégration et le développement de Dungu, animé par la religieuse, a changé la vie de plus de 2.000 femmes et jeunes filles qui avaient été contraintes à s’enfuir et avaient été brutalisées principalement par la LRA », explique le Haut-Commissariat.
Sœur Angélique Namaika a expliqué que le Prix Nansen – accompagné d’une somme de 75.000 euro – sera dédié à d’autres œuvres humanitaires : « d’autres personnes évacuées à Dungu pourront recevoir l’aide dont elles ont besoin. Je ne cesserai jamais de faire tout mon possible pour leur redonner l’espérance et leur offrir la possibilité de recommencer à vivre ».
Les hôtes du Centre, créé en 2008, peuvent recevoir une éducation scolaire et apprendre un métier. Nombre de femmes accueillies ont été victimes d’enlèvements, de travaux forcés, d’homicides, de violences sexuelles.
Le Prix Nansen est attribué chaque année par le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU (UNHCR) à des personnes ou à des groupes en tant que reconnaissance de « l’excellent service rendu à la cause des réfugiés ».
Le prix prend le nom de Fridtjof Nansen, explorateur norvégien, scientifique et homme politique qui fut le premier Haut-Commissaire pour les réfugiés de la Société des Nations, prédécesseur de l’Organisation des Nations unies.
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