À l’issue de la réunion, un communiqué a été publié, prenant position sur les principaux enjeux internes et régionaux. « Le moment n’est pas aux menaces de démission du gouvernement en ces circonstances fatidiques, souligne le communiqué. Au contraire, les factions internes se doivent de faire preuve de solidarité et d’être à la hauteur de leurs responsabilités, de manière à garantir la pérennité du pays dans un climat de confiance », affirme le communiqué.
La rencontre a insisté surtout sur l’obligation pour le Liban « d’honorer la légalité internationale et les résolutions qui en émanent, en évitant l’aventure et le complot au détriment du peuple et de ses intérêts légitimes ». Le communiqué a ainsi appuyé « la teneur des déclarations de l’Assemblée des patriarches et évêques catholiques, notamment celles émises lors de la dernière session de l’assemblée (à Bkerké), qui a rappelé l’obligation de respecter tous les engagements internationaux, y compris les résolutions liées au Tribunal spécial pour le Liban ».
Estimant qu’ « il n’est pas permis de prolonger l’atermoiement au niveau du respect de ces engagements, d’autant que la prochaine réunion du cabinet approche », les associations maronites ont appelé les membres du gouvernement à « faire face à toutes les échéances de manière à protéger le Liban de l’intérieur et de l’extérieur ». « Créer le vide au niveau de l’exécutif équivaut en effet à ôter au citoyen toute couverture sécuritaire et sociale », conclut le communiqué.