Le métropolite Élias Audi a reçu hier au siège de l’archevêché grec-orthodoxe de Beyrouth l’archevêque maronite de la capitale, Mgr Boulos Matar, pour un entretien qui a porté sur des questions d’ordre national et œucuménique, selon les explications de Mgr Matar à la presse.
Interrogé sur les tiraillements politiques relatifs au dossier des nominations entre les dirigeants chrétiens, le prélat a fait état de tentatives de les régler. « Nous n’acceptons cependant pas ces tiraillements, car cet état de choses ne peut pas durer. L’État a besoin de dizaines, voire de centaines de cadres qui n’existent pas ? Qui fera le travail à leur place? L’activité est paralysée et les gens attendent », a-t-il déploré, avant d’ajouter : « Qui va nous réconcilier entre nous-mêmes? Devons-nous solliciter l’aide des Nations unies pour nous réconcilier et pour nommer un gardien, un moukhtar ou un directeur général. C’est honteux. Les responsables doivent pouvoir régler ce dossier en une seule séance. »
En réponse à une question sur l’effondrement de l’immeuble à Fassouh, Mgr Matar a indiqué qu’il va demander à l’État d’anticiper ce genre de tragédie, tout en déplorant l’absence d’une politique officielle de l’habitat. « Dans tous les pays du monde, l’État construit des immeubles sociaux qu’il loue aux particuliers », a-t-il dit. Selon lui, le règlement de problèmes similaires à celui de Fassouh « relève de la compétence de l’État providence qui doit trouver des solutions ».
Auparavant, le métropolite Audi avait reçu une délégation du Conseil international grec-orthodoxe.
Auparavant, le métropolite Audi avait reçu une délégation du Conseil international grec-orthodoxe.
L'orient le jour