Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a critiqué hier la situation qui prévaut actuellement au Liban, notamment l’insécurité rampante et le « retour aux pratiques miliciennes ».
Évoquant la libération du pèlerin chiite Hussein Ali Omar, après trois mois de captivité en Syrie, Mgr Raï a remercié tous ceux qui ont œuvré en vue de sa remise en liberté, tout en espérant la prochaine libération des dix autres otages.
Concernant la situation sécuritaire à Tripoli, Mgr Raï a affirmé que les violences sectaires sunnito-alaouites meurtrières qui ont éclaté lundi dernier entre les quartiers de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen sont « inacceptables ». « Il est inacceptable que Tripoli devienne un champ de bataille en raison de divisions liées à la crise en Syrie. Tripoli n’est pas une ville d’extrémisme religieux et le Akkar n’est pas un repaire de terroristes », a-t-il dit.
Enfin, sur le conflit en Syrie, Mgr Raï a affirmé que la « spirale de violence et de guerre » dans ce pays est « inacceptable ». « Il est désolant de constater comment un appel aux réformes peut se transformer en une guerre civile confessionnelle », a-t-il souligné, tout en disant craindre que cette guerre n’arrive au Liban via Tripoli.
Enfin, sur le conflit en Syrie, Mgr Raï a affirmé que la « spirale de violence et de guerre » dans ce pays est « inacceptable ». « Il est désolant de constater comment un appel aux réformes peut se transformer en une guerre civile confessionnelle », a-t-il souligné, tout en disant craindre que cette guerre n’arrive au Liban via Tripoli.
L'orient le jour