La paix, la présence chrétienne en Orient, la « neutralité positive » souhaitable pour le Liban, tels sont les thèmes complémentaires abordés au cours de leur entretien, mercredi, par le patriarche maronite, Béchara Raï, avec le patriarche orthodoxe de Russie, Cyrille Ier.
Ces thèmes ont été repris hier par le chef de l’Église maronite, à différents moments de la journée, et d’abord, dans l’homélie qu’il a prononcée en la cathédrale latine de l’Immaculée Conception, où il a célébré la messe, en présence du nonce apostolique Ivan Jurkovi et du représentant de l’Église grecque-orthodoxe d’Antioche à Moscou, Mgr Nivon Saïkaly.
Le patriarche n’a pas manqué, au cours de la messe, de prier à l’intention du pape Benoît XVI pour « sa grande abnégation et l’héroïsme de sa foi », au dernier jour de son pontificat.
Le patriarche a par ailleurs assisté hier à un déjeuner offert en son honneur par l’ambassadeur du Liban en Russie, Chawki Bou Nassar, en présence d’un représentant personnel du président russe, du vice-Premier ministre russe, d’un certain nombre d’ambassadeurs arabes et européens accrédités en Russie et de personnalités russes et libanaises.
Dans un mot prononcé au cours du déjeuner, le patriarche maronite, qui a remercié l’Église orthodoxe de Russie et les autorité civiles russes pour leur accueil et l’occasion qu’ils lui ont offerte de visiter la Russie, a insisté sur la spécificité de « l’’emplacement géostratégique » du Liban, « un pays situé sur la rive est de la Méditerranée et doté d’un régime qui le distingue des autres pays arabes ».
« De ce fait, a enchaîné le patriarche, le Liban est le lieu naturel et acceptable pour la rencontre et le dialogue entre les cultures et les religions. Il faut donc le protéger, pour qu’il puisse continuer à jouer son rôle comme facteur de paix et de stabilité dans son environnement moyen-oriental. »
À cette fin, a jugé le patriarche Raï, « il faut proclamer sa neutralité positive », non pour l’isoler de son environnement humain, mais pour lui permettre de mieux prendre fait et cause pour la justice, la paix et l’entente entre les peuples.
« Le Liban souffre beaucoup des conflits qui l’entourent, a précisé le chef de l’Église maronite, à commencer par le conflit israélo-palestinien, en passant par le conflit régional sunnito-chiite, le conflit en Irak et aujourd’hui la guerre en Syrie, sans oublier l’émergence et le renforcement des organisations radicales et fondamentalistes au Moyen-Orient. »
Après le déjeuner, le patriarche a visité le plus grand musée d’icônes de Moscou, le musée Tretyacov. La veille, le patriarche avait assisté à un dîner offert en son honneur par Mgr Nivon Saïkali, au siège de l’évêché grec-orthodoxe. Il y avait abordé, dans une allocution, les thèmes de réflexion qu’il avait examinés avec le patriarche Cyrille Ier.
Le patriarche a par ailleurs assisté hier à un déjeuner offert en son honneur par l’ambassadeur du Liban en Russie, Chawki Bou Nassar, en présence d’un représentant personnel du président russe, du vice-Premier ministre russe, d’un certain nombre d’ambassadeurs arabes et européens accrédités en Russie et de personnalités russes et libanaises.
Dans un mot prononcé au cours du déjeuner, le patriarche maronite, qui a remercié l’Église orthodoxe de Russie et les autorité civiles russes pour leur accueil et l’occasion qu’ils lui ont offerte de visiter la Russie, a insisté sur la spécificité de « l’’emplacement géostratégique » du Liban, « un pays situé sur la rive est de la Méditerranée et doté d’un régime qui le distingue des autres pays arabes ».
« De ce fait, a enchaîné le patriarche, le Liban est le lieu naturel et acceptable pour la rencontre et le dialogue entre les cultures et les religions. Il faut donc le protéger, pour qu’il puisse continuer à jouer son rôle comme facteur de paix et de stabilité dans son environnement moyen-oriental. »
À cette fin, a jugé le patriarche Raï, « il faut proclamer sa neutralité positive », non pour l’isoler de son environnement humain, mais pour lui permettre de mieux prendre fait et cause pour la justice, la paix et l’entente entre les peuples.
« Le Liban souffre beaucoup des conflits qui l’entourent, a précisé le chef de l’Église maronite, à commencer par le conflit israélo-palestinien, en passant par le conflit régional sunnito-chiite, le conflit en Irak et aujourd’hui la guerre en Syrie, sans oublier l’émergence et le renforcement des organisations radicales et fondamentalistes au Moyen-Orient. »
Après le déjeuner, le patriarche a visité le plus grand musée d’icônes de Moscou, le musée Tretyacov. La veille, le patriarche avait assisté à un dîner offert en son honneur par Mgr Nivon Saïkali, au siège de l’évêché grec-orthodoxe. Il y avait abordé, dans une allocution, les thèmes de réflexion qu’il avait examinés avec le patriarche Cyrille Ier.
L'orient le jour