Sous la conduite de mère Marie Makhlouf, supérieure de la congrégation des sœurs de La Croix, et de mère Arzé Gemayel, supérieure du couvent, le Premier ministre et le patriarche ont inspecté les lieux et constaté les besoins. Un certain nombre de médecins et de membres du personnel hospitalier ont participé à cette tournée, dont les journalistes ont été tenus à l’écart par égard pour les malades.
« Vous êtes le bienvenu dans le monde du bienheureux Abouna Yaacoub, a dit mère Marie Makhlouf, accueillant M. Mikati (…). Votre visite aujourd’hui est importante, je dirais presque déterminante et historique (…). De grandes difficultés financières influent sur la qualité de nos services. Elles ne nous empêchent pas d’accomplir nos devoirs humanitaires envers tous les malades sans distinction, conformément aux intentions du fondateur, mais nous accomplissons notre devoir dans l’espoir que l’État accomplira le sien. »
En réponse, le Premier ministre s’est engagé à faire de son mieux pour répondre aux besoins de l’hôpital, dans les limites des possibilités du Trésor. Il s’est félicité, au passage, de l’excellence des services rendus par l’hôpital psychiatrique et s’est dit réjoui d’apprendre que les religieuses de La Croix vont fonder un hôpital au Akkar.
« Je peux vous assurer que l’État sera toujours à vos côtés et ne vous fera pas défaut dans les bonnes œuvres que vous accomplissez, qu’elles soient hospitalières ou de bienfaisance », a notamment affirmé le Premier ministre.
Message de Berry
Dans la matinée, après avoir présidé aux cérémonies du lundi des Cendres, le patriarche Raï avait reçu le directeur général de l’Électricité et de l’Eau, Fady Comair, qui l’avait informé de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation du couvent Saint-Maron-sur-l’Oronte, appelé à devenir un centre de pèlerinage à partir du mois d’avril.
Le patriarche avait également reçu le député Michel Moussa, qui lui a transmis un message du chef du législatif, Nabih Berry.