Le patriarche maronite, Mgr Béchara Boutros Raï, a souligné que l’appel lancé mercredi dernier par l’Assemblée des évêques maronites, au terme de leur réunion mensuelle, visait à faire prendre conscience de la « gravité
de la situation socio-économique, qui présage un effondrement », et pousser « le gouvernement et les responsables concernés à mettre en place une stratégie de redressement, avant qu’il ne soit trop tard ». « Nous avons suggéré, après avoir consulté un groupe d’experts en économie, en finance et en sociologie, les solutions susceptibles de nous faire épargner l’effondrement », a-t-il ajouté, soulignant qu’une réponse à cet appel nécessite des responsables « qui aient à cœur l’intérêt supérieur du Liban, de son peuple et de son entité ».
« L’Église, qui est garante de la dignité de l’homme, de sa vie, de ses droits et de son destin, ne cesse de réveiller les consciences par le biais de son enseignement social », a poursuivi le patriarche maronite. Il a en outre précisé que l’Église « ne peut pas s’aligner sur un régime politique ou économique déterminé », mais « encourage toute pratique ou tout régime susceptible de garantir les droits de l’homme, sa stabilité et sa dignité, et de permettre aux citoyens de se réaliser dans une ambiance de liberté, d’équité sociale et d’égalité de chances ».
« L’Église, qui est garante de la dignité de l’homme, de sa vie, de ses droits et de son destin, ne cesse de réveiller les consciences par le biais de son enseignement social », a poursuivi le patriarche maronite. Il a en outre précisé que l’Église « ne peut pas s’aligner sur un régime politique ou économique déterminé », mais « encourage toute pratique ou tout régime susceptible de garantir les droits de l’homme, sa stabilité et sa dignité, et de permettre aux citoyens de se réaliser dans une ambiance de liberté, d’équité sociale et d’égalité de chances ».
Et le patriarche Raï de poursuivre : « À la lumière de ces principes, les citoyens doivent savoir juger l’exercice de leurs représentants, des responsables politiques et des partisans, et élire leurs représentants en conséquence, en toute vigilance et liberté. Le sort du pays ne peut pas rester entre les mains de personnes qui ne se sentent pas concernées (par le devenir du pays) et qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts. »
L'orient le jour