De retour de Rome où il a été couronné cardinal, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a estimé hier que le plus important est que les prochaines législatives ne soient pas reportées. « S’ils ne parviennent pas à s’entendre sur une nouvelle loi électorale,
la loi de 1960 est là », a-t-il indiqué à l’Aéroport de Beyrouth, avant de prendre le chemin de Bkerké.
« L’essentiel, c’est de ne pas reporter les élections. Nous préférons que les échéances soient maintenues à la date impartie. Nous tenons à ce que les échéances constitutionnelles soient respectées », a souligné Mgr Raï.
« La discussion sur la loi de 1960 est devenue stérile. C’est pour cela que nous en sommes arrivés là. Tout le monde souhaite changer cette loi. Pour la saine représentation, pour que le citoyen sente que son vote est pris en compte et pour que les députés ne soient pas imposés au peuple, nous avons pris position en faveur du changement de la loi de 1960 », a-t-il poursuivi, évoquant les efforts de la commission Boutros en vue de tenter de trouver un projet de loi viable.
Et de poursuivre : « Perdre le dialogue comme valeur, c’est perdre toutes nos valeurs et le sens de notre humanité. Le Liban a besoin que les responsables s’asseyent à la table de dialogue pour résoudre les problèmes actuels. Je remercie le président de la République, le général Michel Sleiman, tout particulièrement, pour sa présence à Rome, où il a tenu des propos importants durant l’une de nos réunions, soulignant que le bien de la nation devrait conduire à l’abolition de tous les obstacles au dialogue. » « La nation est face à un péril économique grave. Nous souhaitons que les personnalités convoquées au dialogue assument leurs responsabilités politiques et se rendent à la table de dialogue en levant tous les obstacles qui empêchent cela », a ajouté Mgr Raï. « Nous ne pouvons trouver de solutions tant que nous construisons des murs autour de nous. Nous avons besoin de communion et de partage. Il y a trop de haines et de rancunes, trop de scepticisme et d’accusations », a-t-il noté.
Et de conclure : « La place du patriarche est à l’église. Il n’est pas un chef politique et n’a pas d’ambitions politiques. »
Et de poursuivre : « Perdre le dialogue comme valeur, c’est perdre toutes nos valeurs et le sens de notre humanité. Le Liban a besoin que les responsables s’asseyent à la table de dialogue pour résoudre les problèmes actuels. Je remercie le président de la République, le général Michel Sleiman, tout particulièrement, pour sa présence à Rome, où il a tenu des propos importants durant l’une de nos réunions, soulignant que le bien de la nation devrait conduire à l’abolition de tous les obstacles au dialogue. » « La nation est face à un péril économique grave. Nous souhaitons que les personnalités convoquées au dialogue assument leurs responsabilités politiques et se rendent à la table de dialogue en levant tous les obstacles qui empêchent cela », a ajouté Mgr Raï. « Nous ne pouvons trouver de solutions tant que nous construisons des murs autour de nous. Nous avons besoin de communion et de partage. Il y a trop de haines et de rancunes, trop de scepticisme et d’accusations », a-t-il noté.
Et de conclure : « La place du patriarche est à l’église. Il n’est pas un chef politique et n’a pas d’ambitions politiques. »
L'orient le jour