Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros el-Raï, a souligné dans son homélie dominicale, hier, qu'il « prie pour l'unité des Églises et pour l'unité nationale », implorant l'Esprit Saint d'aider
les « responsables libanais à rester loin des dissensions et à s'ouvrir au dialogue et à la tolérance afin de parvenir à la reconstruction de l'État ». « Il faut, a-t-il dit, rester loin de tous les préjugés et mettre en avant l'intérêt du peuple libanais et la bonne marche des institutions constitutionnelles. » Il a également appelé à « la formation sans délai d'un gouvernement capable de relever les défis actuels, notamment la préparation des élections présidentielles ».
Après la messe, le patriarche maronite a reçu une délégation des employés de l'entreprise PAC qui avaient été licenciés il y a un an et neuf mois et qui, jusqu'à présent, n'ont pas perçu leurs indemnités.
Les employés de la PAC s'étaient adressés au patriarcat maronite après leur licenciement et ce dernier avait nommé l'évêque Boulos Sayah afin de suivre le dossier avec le PDG de l'entreprise, le prince al-Walid ben Talal.
Prenant la parole au nom de la délégation, notre consœur Guitta Kiamé, journaliste à la LBCI, a souligné : « Nous avions signé un accord avec un représentant d'al-Walid ben Talal en septembre 2012 nous promettant que nous recevrons nos indemnités et que tous nos droits seront respectés. Mais rien n'a été fait depuis. Avec le temps qui passe, des employés licenciés sont morts, d'autres souffrent de maladie et d'autres encore sont toujours à la recherche d'un emploi. Plus de 400 familles attendent ces indemnités. Nous venons d'apprendre actuellement que l'affaire est traitée désormais hors du Liban. Nous ne voulons pas une aumône nous voulons que notre dû soit payé. »
Dans un entretien téléphonique avec L'Orient-Le Jour, Guitta Kiamé a indiqué que « les licenciés de la PAC ont décidé d'agir car ils ont appris que l'argent consacré à leurs indemnités existe dans les banques des îles Cayman, il suffit que l'émir ben Talal demande à la chaîne de télé Rotana d'envoyer des fonds pour payer les employés licenciés ».
« Le patriarche nous a promis de suivre l'affaire », a-t-elle dit, soulignant que « si rien n'est fait, les licenciés de la PAC adopteront des mesures d'escalade ».
De son côté, Mgr Raï a indiqué, que « les négociations indirectes entre Bkerké et l'émir al-Walid ben Talal se poursuivront même si jusqu'à présent elles n'ont pas porté leurs fruits », mettant l'accent sur « les droits des employés licenciés de la PAC » et espérant « une issue positive au dossier ».
Après la messe, le patriarche maronite a reçu une délégation des employés de l'entreprise PAC qui avaient été licenciés il y a un an et neuf mois et qui, jusqu'à présent, n'ont pas perçu leurs indemnités.
Les employés de la PAC s'étaient adressés au patriarcat maronite après leur licenciement et ce dernier avait nommé l'évêque Boulos Sayah afin de suivre le dossier avec le PDG de l'entreprise, le prince al-Walid ben Talal.
Prenant la parole au nom de la délégation, notre consœur Guitta Kiamé, journaliste à la LBCI, a souligné : « Nous avions signé un accord avec un représentant d'al-Walid ben Talal en septembre 2012 nous promettant que nous recevrons nos indemnités et que tous nos droits seront respectés. Mais rien n'a été fait depuis. Avec le temps qui passe, des employés licenciés sont morts, d'autres souffrent de maladie et d'autres encore sont toujours à la recherche d'un emploi. Plus de 400 familles attendent ces indemnités. Nous venons d'apprendre actuellement que l'affaire est traitée désormais hors du Liban. Nous ne voulons pas une aumône nous voulons que notre dû soit payé. »
Dans un entretien téléphonique avec L'Orient-Le Jour, Guitta Kiamé a indiqué que « les licenciés de la PAC ont décidé d'agir car ils ont appris que l'argent consacré à leurs indemnités existe dans les banques des îles Cayman, il suffit que l'émir ben Talal demande à la chaîne de télé Rotana d'envoyer des fonds pour payer les employés licenciés ».
« Le patriarche nous a promis de suivre l'affaire », a-t-elle dit, soulignant que « si rien n'est fait, les licenciés de la PAC adopteront des mesures d'escalade ».
De son côté, Mgr Raï a indiqué, que « les négociations indirectes entre Bkerké et l'émir al-Walid ben Talal se poursuivront même si jusqu'à présent elles n'ont pas porté leurs fruits », mettant l'accent sur « les droits des employés licenciés de la PAC » et espérant « une issue positive au dossier ».
L'orient le jour