« Nous sommes au XXIe siècle, a déclaré de son côté le patriarche maronite. C’est le temps de la mondialisation. Si, en dépit de tous les morts tombés cette année, le monde arabe ne parvient pas à assurer sa transition vers un monde nouveau, ce sont tous les Arabes, et non seulement les chrétiens, qui sont menacés. »
« Nous sommes disposés à coopérer avec tous les régimes, sur la base de principes clairs, au premier rang desquels nous citons la dignité de la personne humaine, les droits de l’homme, les libertés publiques et la démocratie. Le respect de ces principes est le meilleur garant des chrétiens comme des musulmans. Dans le cas contraire, tous deux s’en iront ; et si le chrétien émigre davantage que d’autres, la perte est encourue par la société tout entière. »
Sur le plan pratique, le patriarche a rencontré hier la supérieure générale des religieuses infirmières missionnaires du Cœur de Jésus, présentes aussi à Falougha (Liban). Dimanche soir, le patriarche avait célébré la messe de la Saint-Joseph dans la cathédrale Saint-Joseph du Caire, avec à ses côtés Mgr Michael Fitzgerald, nonce apostolique en Égypte. A également concélébré la messe, Mgr François Eid, évêque maronite d’Égypte.