le général Élias Saadé, et d'une délégation d'officiers supérieurs des FSI, qui lui ont présenté leurs vœux et l'ont informé de la situation du pays.
Par ailleurs, devant une délégation de la section des syndicats du parti des Forces libanaises, le chef de l'Église maronite a plaidé en faveur de la fraternité humaine, insistant sur le fait que les sacrifices consentis par les martyrs de la cause libanaise doivent être investis dans l'édification d'une société plus fraternelle.
« Nous n'oublierons pas les martyrs, et beaucoup d'entre vous continuent de porter dans leur corps les blessures de la longue guerre, mais il nous semble que ces souffrances doivent être mises au service de la cause d'un surcroît de la fraternité et d'un surcroît de paix au Liban, a-t-il dit, et ce travail ne sera pas moins héroïque que ne le fut la guerre (…), il faut briser la chaîne d'actions et de réactions dans laquelle nous sommes enfermés, sortir du cercle vicieux. »
Un Libanais au Vatican
Par ailleurs, on apprend que le politologue franco-libanais, Joseph Maïla, ancien recteur de l'Institut catholique de Paris et ancien consultant au Quai d'Orsay, figure parmi les dix personnalités sollicitées par le Vatican à une réunion d'un jour, le 13 janvier, pour promouvoir un règlement de paix en Syrie et au Moyen-Orient et empêcher la prolongation d'un conflit dont les chrétiens paient le prix le plus élevé.
La réunion est convoquée par l'Académie pontificale des sciences. Aux côtés de M. Maïla figureront neuf autres personnalités, dont l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, l'ancien vice-président égyptien Mohammad el-Baradeï et Miguel Angel Moratinos, ancien émissaire de l'Union européenne pour le Moyen-Orient.