La décision a été annoncée, le 23 septembre dernier, à l’occasion du lancement officiel de la campagne d’éducation civique électorale confiée par les évêques locaux à la commission Justice et Paix au centre culturel Boboto, à Kinshasa/Gombe, (cf. ZENIT 22 septembre 2011).
La campagne est centrée sur deux questions « Pourquoi voter ? » et « Pour qui voter ? », qui consiste, non pas à donner des consignes de vote mais à donner des critères permettant de choisir au mieux parmi les candidats, ont précisé les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), rappelant qu’un « bon candidat est celui qui considère le pouvoir politique comme un service du bien commun ».
Le 1er Secrétaire Général adjoint de la CENCO, l’abbé Donatien Shelo, a expliqué, à propos du déploiement de ces 30.000 observateurs que « la confiance n'exclut pas le contrôle » et que ces « témoins », qui seront dans les bureaux de vote à travers tout le pays, auront pour mission de surveiller le déroulement des élections pour pouvoir ensuite approuver les résultats au nom de l’Eglise catholique.
« Les élections ne peuvent être apaisées que quand elles sont crédibles et pour être crédibles, elles doivent être transparentes », a-t-il ajouté.
Ainsi, un programme a été arrêté pour la formation de ces 30.000 observateurs. Pour cela une formation des formateurs a eu lieu du 24 au 25 septembre dernier, au Centre Saint Clément de Kintambo, avec le concours de la Commission Justice et Paix.
Isabelle Cousturié
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