et à la destruction d’infrastructures. Ils lancent « un appel pressant » à la nation.
« Nous constatons malheureusement que tous ne tirent pas de leçons de notre passé récent ni de la violence survenue dans certains pays d’Afrique en période électorale », écrivent les évêques dans leur troisième message de mise en garde préélectorale. Le premier, publié en février était intitulé : « Année électorale : Que devons-nous faire ? », tandis que celui de juillet : « Pour des élections apaisées en RDC ». Il s'agit de messages communs avec les chefs d'autres confessions religieuses.
« Les situations électorales malheureuses ne profitent à personne, même pas à ceux qui les occasionnent. Elles mènent au contraire à une spirale de violence dont on ne sait quand elle finira », soulignent-ils. Ils rappellent que les élections sont « le mode choisi pour tourner le dos à l’anarchie et à la guerre et pour construire un Etat démocratique ».
Les évêques de la CENCO demandent encore une fois aux acteurs politiques, de « faire preuve d'une grande culture démocratique », de « s’abstenir de toute forme de violence » à l’égard de leurs adversaires politiques, et de « proposer des projets de société capables de promouvoir la RDC ».
Aux fils et filles du Congo, ils demandent de faire preuve de « responsabilité » en ne se laissant ni « instrumentaliser » ni « manipuler » par ceux qui ne recherchent que leurs intérêts personnels.
Enfin, aux jeunes, ils demandent de « savoir discerner » ce qui est bien et juste et pour la construction d’un « Congo prospère ». Ils invitent le gouvernement à « prendre toutes les dispositions » pour garantir des élections « libres, transparentes, démocratiques et apaisées ».
L’intégralité du message sur le site : http://www.cenco.cd/
Isabelle Cousturié
zenit