elle fait toujours face à une forte endémie.
Le Secours catholique (France), avec son partenaire local, œuvre afin d'améliorer le système de santé et faire reculer cette maladie infectieuse dans le pays. A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme (25 avril), il a fait état d'une augmentation du nombre de décès causés par le paludisme en RDC. Un pays qui représente à lui seul près de 11% des cas de paludisme dans la région africaine.
Depuis 2009, le Secours catholique soutient son partenaire local, Caritas Développement Congo, par la mise en place d'un programme de lutte contre le paludisme. Son site rapporte avoir financé la formation de 58 médecins et infirmiers dans douze zones de santé. Il est également prévu de distribuer 40.000 moustiquaires jusqu'en juillet 2011.
« J'ai constaté que les 58 personnes formées avaient elles-mêmes formé 147 agents de centres de santé », s'est réjoui Catherine Duboys-Fresney, bénévole au département Afrique du Secours catholique, au retour d'une visite, le mois dernier, dans les cinq diocèses des douze zones de santé couvertes par ce programme.
Par ailleurs, l'amélioration de la chaine de soins et la distribution gratuite de moustiquaires ont attiré davantage de personnes dans ces centres, a-t-elle noté. Un constat que confirme le Dr Vincent de Paul Uluma, directeur du Bureau diocésain des œuvres médicales (BDOM) de Kikwit, qui précise que « près de 40 à 50 % des cas rencontrés dans les centres de santé, sont liés au paludisme ».
Mais selon lui, « l'Etat doit s'engager davantage dans la lutte contre le paludisme », en y impliquant les services d'urbanisation et d'hygiène.
Afin de prévenir le paludisme, le Secours catholique et la Caritas locale ont recruté des volontaires dans les villages, appelés relais communautaires. Ces volontaires ont pour mission de sensibiliser leur communauté au paludisme et de participer à l'assainissement du village.
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