De plus, le 10 mai dernier, Benoît XVI avait autorisé la promulgation du décret relatif au martyre du P. Juan Huguet y Cardona, prêtre espagnol, tué en haine de la foi en 1936.
Comme le miracle, le martyre aussi ouvre la voie de la béatification.
Martyr de la mafia sicilienne
Un décret reconnaît le martyre d’un prêtre italien assassiné par la mafia : don Giuseppe Puglisi, prêtre séculier italien, tué en haine de la foi en 1993. Né à Palerme en 1937, dans une famille modeste, Giuseppe Puglisi est connu et est mort pour avoir dénoncé les activités criminelles de la mafia sicilienne. Il a été abattu en pleine rue, d’une balle dans la nuque, le jour de son 56ème anniversaire. Il était curé de la paroisse de San Gaetano, dans le quartier hélas fameux de Brancaccio, à Palerme. Il y avait créé un centre d’accueil appelé « Notre Père » (« Padre Nostro »), pour soustraire les jeunes aux tentacules du crime organisé.
Un autre décret reconnaît le martyre d’un laïc du Sud de l’Inde, ancien hindouiste qui avait embrassé el christianisme et a été tué sous la domination néerlandaise : Devasahayam (Lazare) Pillai, tué en haine de la foi en 1752.
Persécution pendant la « Guerra civil »
Les autres 154 martyrs sont tombés victimes de la persécution anti-catholique qui s’est développée sous le couvert de la Guerre civile espagnole entre 1936 et 1939. Ce sont :
– Mgr Manuel Borrás Ferré, évêque, Agapito Modesto (Modesto Pamplona Falguera), frère des Ecoles chrétiennes, et de leurs 145 compagnons, tués en haine de la foi de 1936 à 1939 ;
– Hermenegildo de l'Assomption (Herrmenegildo Iza y Aregita), religieux, et ses 5 compagnons trinitaires, tués en haine de la foi en 1936 ;
– Victoria de Jesús (Francisca Valverde González), religieuse, tuée en haine de la foi en 1937.
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