a salué le 50ème anniversaire de la signature du Traité de l’Elysée.
« Le Traité de l’Elysée a posé les fondations de la réconciliation et de l’amitié franco-allemande. Il a engendré de nombreuses rencontres, tant au niveau ministériel que dans la société civile. Nous ne devons pas oublier que toute réconciliation commence par une rencontre personnelle, comme nous l’ont montré Adenauer et De Gaulle. De telles rencontres permettent en effet de faire tomber les préjugés et de rendre possibles des démarches politiques courageuses. Nous devons donc encourager ces rencontres, nous seulement sur le plan politique, mais aussi parmi les établissements scolaires et la société civile des deux pays. Car la réconciliation n’est jamais acquise une fois pour toute : elle doit être ravivée et vécue personnellement par chaque génération. Dans ce contexte, il est particulièrement préoccupant de constater à quel point la connaissance de la langue du voisin recule en France comme en Allemagne.
Or, c’est justement parce que l’Eglise catholique a été dans les années 1950 un acteur engagé de la réconciliation franco-allemande, que nous devons aujourd’hui renforcer l’engagement franco-allemand au sein de l’Eglise. Par exemple en encourageant des échanges mutuels et des jumelages entres diocèses et paroisses des deux pays. Car ce sont les rencontres qui font vivre l’amitié franco-allemande, lui permettant ainsi de devenir source d’inspiration pour d’autres peuples en Europe. »
Dans une déclaration commune publiée le 18 janvier dernier (cf. à cette date sur Zenit et sur notre page FB), les Présidents des Conférences épiscopales française et allemande, le Cardinal André Vingt-Trois et Mgr Robert Zollitsch, ont salué le 50ème anniversaire de la signature du Traité de l’Elysée.
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