Le pape a en effet autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret relatif à ce miracle, le 10 mai, ce qui ouvre la voie à sa béatification (cf. Zenit du 10 mai 2012).
Les sites internet des Salésiens, notamment de l’Equateur, indiquent que le miracle a été la guérison d’une mère de famille équatorienne, Josefa Yolanda Solorzano Pisco, maman de cinq enfants, à qui avait été diagnostiqué, le 24 avril 2002, une forme très grave de paludisme, le “Plasmodium falciparum”. La maladie était caractérisée par un processus dégénératif rapide et irréversible : le pronostic vital était en jeu.
Un prêtre salésien de Don Bosco, le P. Edgar Ivan Segarra, frappé par la situation familiale de cette maman de cinq enfants, a proposé alors d’invoquer pour elle l’intercession de Mère Troncatti, par une neuvaine. Peu à peu, la malade ressentit le début d’une amélioration inespérée et elle fut ensuite tout à fait guérie.
Fille de Marie Auxiliatrice, Maria Troncatti a été, dans la forêt amazonienne de l’Équateur, “médecin” des corps et des âmes: en soignant, elle annonçait la bonne nouvelle du Christ, témoignait de la bonté de Dieu le Père et communiquait la tendresse maternelle de Marie, secours des chrétiens, « auxiliatrice ».
“Jeter un regard sur le crucifix me donne la vie et le courage pour travailler”, disait la future bienheureuse.
L’enquête sur le miracle, qui se fait toujours au niveau diocésain, a été menée par le diocèse de la miraculée, à Portoviejo, du 21 juillet au 12 septembre 2008.
Le cas a ensuite été soumis à l’examen de la Congrégation romaine pour les causes des saints. Et la Consultation médicale, qui a déclaré à l’unanimité que le cas était inexplicable du point de vue scientifique, a eu lieu le 7 avril 2011.
Le 22 octobre 2011, l’assemblée des Consulteurs théologiens a à son tour donné son avis, favorable. Positif aussi, a été l’avis de la session ordinaire des cardinaux et des évêques de la congrégation romaine, le 21 février 2012.
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