En avril dernier, la Congrégation pour la doctrine de la foi avait demandé une réforme de la Conférence des supérieures des religieuses catholiques des Etats-Unis (Leadership Conference of Women Religious, LCWR) et nommé Mgr Peter Sartain, archevêque de Seattle, comme archevêque délégué pour cette initiative (cf. Zenit du 19 avril 2012).
Il y a quelques jours aussi, la Congrégation pour la doctrine de la foi avait adressé une note doctrinale au LCWR regrettant des prises de position en désaccord avec le magistère sur l’ordination des femmes et sur l’homosexualité, et en revanche son silence sur l’avortement et sur l’euthanasie (cf. Zenit du 4 juin 2012).
La délégation du LCWR a été invitée, ce 12 juin, à “respecter le magistère de l’Église” et à “coopérer avec le Saint-Siège et avec la Conférence épiscopale des Etats-Unis”.
Elle a permis d’aborder ces sujets “dans un climat d’ouverture et de cordialité” et d’évoquer “l’inquiétude suscitée” par la récente semonce du Vatican.
D’après le droit canon, indique un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège, une conférence de supérieurs majeurs comme la LCWR “est constituée et demeure sous la direction suprême du Saint-Siège afin de promouvoir les efforts communs entre les membres des instituts et la coopération avec le Saint-Siège et la Conférence épiscopale”.
“La note doctrinale, continue la meme source, avait pour objectif d’aider la LCWR dans cette mission importante en promouvant une vision de communion ecclésiale fondée sur la foi en Jésus-Christ et sur les enseignements de l’Eglise transmis fidèlement à travers les siècles sous la conduite du Magistère.”
La LCWR représente 80% des religieuses américaines. Elle avait réagi assez durement aux critiques du Saint-Siège.