capitale du Bélarus, où il a participé à une conférence œcuménique, à l'invitation du patriarcat de Moscou. Elle a réuni jusqu’à ce mardi soir des chrétiens d’Europe de l’Est et de l’Ouest.
Le thème de cette conférence était : « Le dialogue orthodoxe-catholique et les valeurs éthiques chrétiennes comme contribution à la vie sociale de l’Europe » (cf. Zenit, 3 novembre 2011). Radio Vatican souligne à cette occasion que "le rapprochement entre Rome et Moscou enregistre sans cesse de nouveaux progrès".
Au programme de ces trois jours, des thèmes comme : le monde contemporain et la réponse de l’Eglise en termes d’éthique sociale ; la crise économique mondiale et la crise de la foi ; les valeurs chrétiennes dans un monde pluraliste ; les valeurs chrétiennes et l’économie sociale de marché en un temps de crise mondiale.
Le cardinal Koch a centré son homélie sur le thème du Jugement de Dieu, « aujourd’hui rejeté dans de nombreux milieux et souvent passé sous silence », a-t-il relevé, « même au plan théologique ».
Pourtant, « Dieu, quand il juge, s’intéresse à l’homme » a-t-il rappelé, et son jugement n’est pas « un acte de condamnation envers l’humanité », mais un « acte de grâce, un acte thérapeutique et plein de miséricorde ».
Il faut, a-t-il conclu, « retrouver le sérieux de la foi chrétienne », et se rendre compte que si, dans la vie quotidienne, « nous voyons en Dieu et dans son jugement une aune qui permet de mesurer notre façon de vivre et nos actions », la « joie ne disparaît absolument pas de notre vie ».
Lundi matin, 14 novembre, le cardinal Koch a rencontré le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, qui « tentait d’obtenir le soutien du Saint-Siège, alors qu’il est fortement isolé sur la scène européenne, en butte aux critiques des Etats-Unis et confronté à une crise socio-économique sans précédent », a commenté Radio Vatican.
En recevant, le cardinal Koch, accompagné du Métropolite orthodoxe Philarète de Minsk, le président biélorusse « a clairement laissé entendre qu’il attendait davantage de l’Eglise catholique », précise la même source.
Radio Vatican ajoute : « Alexandre Loukachenko, qui a encore durci les mesures restrictives contre la liberté d’expression et la répression de l’opposition, a affirmé, selon les médias russes, que la politique actuelle de l’Europe à l’égard de son pays était inacceptable et qu’il espérait que l’Eglise catholique prendrait sa défense. Au cours d’une tournée en Europe, en 2009, le président biélorusse avait également été reçu par le Pape au Vatican. »
I. C. avec Radio Vatican