Pour les associations de défense de la personne humaine, le texte de la déclaration finale conjointe marque une belle victoire : tandis qu’il contient 6 références à la « santé » reproductive (paragraphe 145), il ne contient aucune référence aux « droits » reproductifs ni aux « services pour la santé reproductive ».
Les « droits » reproductifs et les « services pour la santé reproductive » signifient en réalité : avortement, stérilisation forcées, contrôle des naissances de la part de l’Etat, expérimentations de contraceptifs plus ou moins invasifs sur les femmes des pays en voie de développement.
Mais ils signifient aussi politique de l’enfant unique en Chine, sélection des enfants, choix du sexe.
Selon les groupes radicaux qui défendent l’avortement, il existe un lien explicite entre le développement durable, et les droits à la contraception abortive et à l’interruption volontaire de grossesse.
Les débats ont été longs et difficiles: d’un côté, quelques pays et ONG affirmaient que les droits reproductifs n’incluent pas l’avortement, de l’autre, une grande majorité répondait que parmi les droits reproductifs il y a justement l’avortement. Ces derniers ont finalement eu gain de cause.
Parmi les Etats qui s’opposaient à l’introduction des « droits reproductifs » : Saint-Siège, Russie, Honduras, République Dominicaine, Nicaragua, Chili, Syrie, Egypte, Malte, Pologne et Costa Rica.
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