Descendu d’un bon pas de l’avion de l’Alitalia sur lequel il avait embarqué 12 heures auparavant à Rome, il a été accueilli par la présidente du Brésil, Mme Dilma Rousseff, par Mgr Orani Joao Tempesta, archevêque de Rio, et le cardinal Damasceno Assis, président de la conférence épiscopale nationale.
Après avoir reçu une gerbe de fleurs jaunes et blanches – aux couleurs du Vatican – des mains d’une fillette, le pape a foulé le tapis rouge au côté de la présidente, détendu, souriant et échangeant chaleureusement avec elle.
Il a salué les dignitaires civils et religieux présents, qui formaient une haie d’honneur. Une chorale de jeunes a entonné un hymne de bienvenue. La présidente s'est envolée en hélicoptère tandis que le pape a pris place dans une voiture grise, de laquelle il a fait ouvrir la fenêtre.
Le cortège de voitures s’est ébranlé, sortant de l’aéroport pour rejoindre le palais de Guanabara, en longeant la baie de Rio sur une artère vidée pour le passage du pape.
Mais c’était sans compter sur l’enthousiasme des Brésiliens, qui rompant les mesures de sécurité, se sont rapprochés de la voiture jusqu’à l’entourer, courir après elle, s’accrocher à la carrosserie…
Ecartés par les agents de sécurité du pape, ils revenaient à l’assaut sans se décourager, ce qui a ralenti quelque peu le convoi.
Près de l’archevêché, le pape a troqué sa voiture contre sa "jeep" blanche de chez Mercedes, qui permet un contact avec la foule car elle n’est pas blindée: un changement prévu par le programme initial. Ovationné tout le long de la voie, il a béni quelques enfants comme il le fait lors des tours de la place Saint-Pierre, faisant arrêter sa voiture.
Le pape François a désiré expressément être proche des personnes lors de ce voyage, demandant même que les agents de sécurité armés soient écartés de lui (cf. Zenit du 18 juillet 2013).
Mais les surprises de la foule ont aussi amené quelques changements sur le programme prévu : reprenant à nouveau sa voiture fermée, le pape a rejoint un héliport où il a embarqué à bord d’un hélicoptère, à la nuit tombante, accompagné de Mgr Tempesta et de son secrétaire Mgr Alfred Xuereb.
Lorsque le pape a décollé, il avait déjà 50 minutes de retard sur son rendez-vous avec Mme Dilma Rousseff.
L'hélicoptère a atterri dans un stade de football, avec une heure de retard, et le pape a rejoint le palais présidentiel à pied : fatigué mais visiblement heureux de ce premier contact avec les foules d'Amérique latine.
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