« Célébrer l'eucharistie est une école de libération » et « d'ouverture » aux besoins des autres, loin du « cléricalisme », ou du ritualisme, fait observer Benoît XVI. Un prêtre du Japon a demandé comment vivre la liturgie et l'eucharistie sans vue purement cultuelle, cléricale.
Benoît XVI a reconnu que le cléricalisme est une « tentation », mais le remède, c'est de « vivre l'eucharsitie qui est ouverture vers les besoins du monde », et non pas « comme une fermeture ».
Parce que, a ajouté le pape, dans l'eucharistie « se réalise le drame que Dieu sort de lui-même, laisse sa gloire, et descend jusqu'à la mort de la croix », il se quitte lui-même pour être avec nous » : telle est « l'aventure de Dieu, l'humilité de Dieu qui se donne à nous », et vivre l'eucharistie signifie « entrer dans ce chemin de Dieu ».
Benoît XVI a insisté sur le fait que « célébrer l'eucharistie est une école de libération », signifie « entrer dans l'unique pain de tous et l'unique corps ». Alors commence « la réalité de l'amour des autres », a-t-il ajouté.
En conclusion, le pape a affirmé que ce que l'on apprend de l'eucharistie, c'est « le contraire du cléricalisme », le contraire « de la fermeture sur soi ».
Et il a proposé l'exemple de Mère Teresa de Calcutta qui s'est « quittée » elle-même pour aller vers « les plus pauvres, les marginaux, les mourants », donnant l'exemple à la communauté qui suit ses traces. Mais elle mettait une condition à l'établissement d'une maison de soeurs : qu'il y ait la présence d'un tabernacle, de l'eucharistie.
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